Après huit augmentations consécutives en un an, la Banque du Canada accorde une pause à l'économie.
L'une des raisons pour lesquelles les remèdes de la Banque du Canada n'agissent pas aussi vite qu'ils le devraient est que le marché de l'emploi demeure vigoureux au Canada. L’emploi a progressé avec une force surprenante, le taux de chômage se maintient près des creux historiques et le nombre de postes vacants est élevé. Compte tenu de la faible croissance attendue dans les prochains trimestres, les pressions sur les marchés de produits et du travail devraient s’alléger, prévoit l'institution. Les coûts des carburants et du logement tardent aussi à se résorber. Le marché du travail reste très tendu. À l’échelle du globe, l’évolution de l’économie a été généralement conforme aux perspectives présentées dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) de janvier, note le Conseil de direction de l'institution.
Le taux actuel est le plus haut enregistré depuis 2007. «La croissance mondiale continue de ralentir, et l'inflation - bien qu'encore trop élevée - est en train ...
Ce mois-là, il était fixé à 0,25%. Début février, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem avait estimé que «la politique monétaire fonctionne» et que l'institution prenait un «virage» dans sa lutte contre l'inflation. Malgré un marché du travail «très tendu», la Banque du Canada avance que sa «politique monétaire restrictive continue de peser sur les dépenses des ménages» et ralentit la demande intérieur et étrangère, suggérant un ralentissement de l'inflation sur le long terme.
Par contre, la croissance mesurée par le Produit intérieur brut ralentit depuis trois trimestres et a été très inférieure à ce qu'avait prévu la banque centrale ...
La robustesse du marché du travail reste un sujet de préoccupation pour la Banque du Canada. L’inflation mesurée par l’Indice des prix à la consommation a ralenti à 5,9 %, après avoir atteint un sommet de 8,1 % en juin 2022. La Banque du Canada a augmenté huit fois son taux directeur depuis mars 2022.
«La croissance mondiale continue de ralentir, et l'inflation – bien qu'encore trop élevée – est en train de diminuer en raison principalement des prix plus bas ...
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Une vaste majorité d'économistes s'attendaient à ce que la Banque du Canada maintienne son taux mercredi, notant qu'il serait trop tôt pour hausser les taux de nouveau. La Banque du Canada a ajouté que, dans l'ensemble, l'économie avait généralement évolué conformément à ses prévisions. En janvier, la Banque du Canada a indiqué s’attendre à maintenir son taux directeur si l’évolution de l’économie se montrait généralement conforme aux perspectives présentées dans ses prévisions.
À l'échelle du globe, la croissance mondiale continue de ralentir et l'inflation, bien qu'encore trop élevée au goût de la Banque du Canada, est en train de ...
L’inflation est descendue à 5,9 % en janvier, ce qui reflète les hausses plus modérées des prix de l’énergie, des biens durables et de certains services. «Dans l’ensemble, les plus récentes données concordent encore avec l’attente de la Banque voulant que l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation descende pour avoisiner 3 % au milieu de l’année. Avec la consommation, les dépenses publiques et les exportations nettes toutes en hausse, le produit intérieur brut plus faible qu’anticipé «s’explique en grande partie par un ralentissement substantiel des investissements en stocks».
Wall Street a ouvert proche de l'équilibre et les marchés européens évoluent dans le désordre, toujours sous le coup des paroles de Powell (Fed).
La croissance mondiale continue de ralentir, et l'inflation – bien qu'encore trop élevée – est en train de diminuer en raison principalement des prix plus bas ...
Dans l’ensemble, les plus récentes données concordent encore avec l’attente de la Banque voulant que l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation descende pour avoisiner 3 % au milieu de l’année. L’inflation est descendue à 5,9 % en janvier, ce qui reflète les hausses plus modérées des prix de l’énergie, des biens durables et de certains services. La politique monétaire restrictive continue de peser sur les dépenses des ménages, et les investissements des entreprises se sont affaiblis de pair avec le ralentissement de la demande intérieure et étrangère. Les prix des produits de base ont essentiellement évolué en phase avec les attentes de la Banque, mais la vigueur de la reprise en Chine et les répercussions de la guerre que la Russie mène à l’Ukraine demeurent d’importantes sources de risques à la hausse. Les salaires continuent d’augmenter à un rythme de 4 à 5 %, tandis que la productivité a baissé ces derniers trimestres. Le taux officiel d’escompte demeure à 4¾ %, et le taux de rémunération des dépôts, à 4½ %.
Cependant, elle laisse toujours la porte ouverte à d'éventuelles nouvelles hausses de taux si l'économie se montrait trop vigoureuse ou si la forte inflation se ...
Mais, comme la Banque du Canada n’en a fait aucune mention mercredi, il faut croire qu’elle est prête à tolérer un certain écart, a observé Avery Shenfeld, de la Banque CIBC. [d’un ralentissement marqué de l’activité économique](https://www.ledevoir.com/economie/783466/le-pib-demeure-presque-inchange-au-canada-au-quatrieme-trimestre?utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=corps_texte) à la fin de l’année dernière a d’abord incité plusieurs analystes à penser qu’elle pourrait assouplir sa politique monétaire plus rapidement que prévu. Comme en janvier, la banque centrale ne semble absolument pas à l’étape de parler du moment où pourrait venir la première baisse de son taux directeur, qui se trouve actuellement à son plus haut niveau depuis novembre 2007. Une autre difficulté viendra notamment de l’intention déclarée de la Réserve fédérale américaine, de son côté, de poursuivre le resserrement de sa propre politique monétaire. Prochaine réunion de politique monétaire et portrait d’ensemble de l’économie de la Banque du Canada : le 12 avril. Pour la première fois en un an, la Banque du Canada a marqué une pause dans le relèvement de ses taux d’intérêt. En dessous, sa politique monétaire les stimule ; au-dessus, elle freine la demande (et par le fait même la croissance des prix). La semaine dernière, ce bilan s’élevait à 325 milliards, soit 100 milliards de moins qu’un an auparavant, a noté mercredi l’un de leurs confrères de la Banque Laurentienne, Sébastien Lavoie. Largement anticipée par les analystes et les marchés financiers, la décision vient après qu’elle eut signifié, au moment de sa dernière hausse de 0,25 point de pourcentage [en janvier](https://www.ledevoir.com/economie/779191/decision-attendue-de-la-banque-du-canada-sur-le-taux-directeur#:~:text=main%2Dd'%C5%93uvre-,La%20Banque%20du%20Canada%20a%20peut%2D%C3%AAtre%20augment%C3%A9,taux%20pour%20la%20derni%C3%A8re%20fois&text=Sean%20Kilpatrick%20La%20Presse%20canadienne,au%20Canada%20depuis%20des%20d%C3%A9cennies.?utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=corps_texte), son souhait de marquer « une pause conditionnelle » afin de mesurer l’efficacité du resserrement accéléré de sa politique monétaire depuis un an. Quant à l’inflation, elle a baissé de 6,3 %, à 5,9 %, sur un an en janvier, mais « les prix des aliments et du logement affichent encore de fortes augmentations ». Les dernières mesures de l’inflation fondamentale à plus court terme s’approchaient déjà d’un taux annualisé de 3,5 %. À l’inverse, « l’emploi a progressé avec une force surprenante, le taux de chômage se maintient près des creux historiques et le nombre de postes vacants est élevé ».
La banque centrale a ajouté que sa décision de laisser son taux de financement à un jour à 4,50 % s'appuyait sur les récentes données économiques.
Une vaste majorité d’économistes s’attendaient à ce que la Banque du Canada maintienne son taux mercredi, notant qu’il serait trop tôt pour hausser les taux de nouveau. La banque centrale a rapidement haussé son taux d’intérêt directeur dans les 12 derniers mois, le faisant passer de près de zéro à son plus haut niveau depuis 2007. La Banque du Canada a annoncé mercredi qu’elle maintenait son taux d’intérêt directeur à son niveau actuel, indiquant qu’elle continuerait d’analyser l’évolution de l’économie et les répercussions des huit hausses qu’elle a effectuées dans la dernière année.