Maya Cousineau Mollen affirme que la femme autochtone est en constante guérison. Tant que nous ne serons pas respectées et accueillies de façon respectueuse ...
toutefois, les femmes autochtones sont surreprésentées. On m’a offert de me payer, comme si une femme autochtone servait à cela, souffle-t-elle. L’hypersexualisation de la femme autochtone est un fléau, poursuit-elle. Autant Bréviaire matricule 082 que Enfants du lichen sont nés de cette prise de conscience identitaire. Elle affirme qu'il y a plus d’hommes autochtones en politique et que maintenant, on voit davantage de femmes aussi. Nous avons ri ensemble. Nous avons étudié ensemble. Elle se souvient toutefois que des Anishinaabe étudiaient à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Maya Cousineau Mollen, originaire de la communauté des Innus de Ekuanitshit (Mingan) entretient une relation particulière avec la région d'Ottawa et de Gatineau où elle a vécu deux années. »
De la violence en ligne aux codes vestimentaires en passant par le droit à l'avortement, le droit à la sécurité et les droits des personnes trans et queer, ...
Sao a plusieurs chevaux de bataille, comme l’accès gratuit à la contraception, aux produits d’hygiène féminine et la reconnaissance de « congés menstruels », comme l’Espagne l’a fait en février dernier. « En tant que personne qui est née femme, qui est entourée de plusieurs femmes, de femmes trans, de femmes noires, le 8 mars est une date que je trouve parfois difficile, parce que ça me rappelle des gens que j’ai perdus. Le mouvement culmine par une motion à l’Assemblée nationale du Québec, en 2018, « saluant la mobilisation des filles ». « Ça peut toucher des sujets lourds à porter, donc c’est important de prendre en compte la santé mentale des femmes qui portent ces luttes-là. « C’est important de s’adapter à la réalité de chaque femme, parce que souvent, il y en a beaucoup qu’on laisse de côté », déplore-t-elle. »