AMBULANCES INC. | Une nationalisation serait un «monde idéal», croit Barrette ... Parmi les propositions du comité Doré: confier à une organisation nationale l' ...
Doré, qui se désole qu’on n’ait encore «aucune campagne concertée pilotée par le gouvernement pour mousser l’intérêt de former la société civile». Le territoire québécois aurait été subdivisé en cinq «pôles» de coordination des opérations au lieu des 18 régions sociosanitaires actuelles. «On ne tarife pas la police, on ne tarife pas les pompiers, et les gens ne se disent pas: j’appellerai pas la police ou les pompiers parce que ça coûte trop cher», expose l’expert. C’est quoi leurs chances d’évoluer dans une équipe spécialisée si, dans leur région d’attache, il n’en existe pas de services comme ceux-là?» «Quand on compare ça avec le budget de la Sûreté du Québec: la SQ est présente sur tout le territoire, elle a des équipes spécialisées, des équipes héliportées, des équipes sur bateau, des équipes sur motoneige. Desmarteau, qui a siégé à ce comité, croit que la proposition a fait l’objet d’une «compréhension déficiente» au ministère. Le système, dit-il, ne doit pas être «otage de ses acteurs». «On a de la misère à retenir les paramédics parce qu’ils n’ont aucun cheminement de carrière, se désole-t-il. Et avec une somme comparable de fonds publics, on n’est pas capable de faire [dans le système préhospitalier d'urgence] la moitié de ce que fait la SQ parce que l’argent sort de partout», résume M. Qu’il y ait «30%, peut-être plus, de l’argent qui s’en va ailleurs, ça ne marche pas», dit-il. «Il y a une approche étapiste à faire avec les régions. Fort de son expérience en soins d’urgence et en gestion des catastrophes, Michel C.