Harold LeBel condamné à 8 mois de prison ... L'ex-politicien Harold LeBel avait été reconnu coupable d'un chef d Jacques Boissinot Archives La Presse canadienne L ...
Lorsqu’elles dénoncent, il y a des conséquences », a dit cette dernière. » « Cette jeune femme […], malgré une grande force mentale, a vu son monde s’écrouler, trahi parce ce qu’elle considérait comme un ami, un mentor », a-t-il affirmé. LeBel recevait une peine de huit mois plutôt que les dix ans dont sont passibles les agresseurs sexuels parce qu’il n’avait pas d’antécédents judiciaires et qu’il était « actif » pour sa communauté. « Vous croyez connaître quelqu’un, et, en quelques secondes, tout s’écroule », a lu Me Manon Gaudreault. « Ça vient me chercher d’être vu comme quelqu’un qui est un agresseur », a-t-il dit au moment de recevoir sa peine, jeudi.
C'est menotté et escorté par les agents correctionnels que le député déchu Harold LeBel a quitté le tribunal jeudi, condamné à une peine d'emprisonnement de ...
«Je pense que ça peut contribuer à redonner confiance aux victimes dans le système de justice. Couchée dans un lit escamotable au salon, elle a été rejointe par Harold LeBel qui lui demandait de se coucher avec elle, ce qu’elle a accepté pour «acheter la paix». - «Après que le jury ait rendu son verdict, j’aurais fermé le dossier et déjà, vous auriez eu une certaine peine. Vous croyez connaître quelqu’un et en quelques secondes, tout s’écroule» - la victime dans une déclaration écrite Parce que malgré ces décisions, il demeure difficile de convaincre les victimes à se lancer dans le processus judiciaire. «À mes yeux, il n’y a pas de petite ou de lourde agression sexuelle. LeBel, qu’elle considérait comme un ami, l’hébergeait dans son condo alors qu’elle était de passage à Rimouski pour le travail. «Je n’ai jamais fait ça», avait-il déclaré durant le procès. Une proposition que le juge Francoeur a rapidement entérinée, en rappelant les impacts du crime sur la victime. Admettant s’être sentie faible de ne pas avoir repoussé son agresseur et de ne pas l’avoir dénoncé plus tôt, elle a assuré jeudi que c’était maintenant un sentiment de grandeur qui l’habitait. «Je garde continuellement en mémoire depuis que j’agis dans cette affaire le tourbillon dans lequel vous avez plongé la victime. Dans les instants suivant la peine prononcée par le juge Serge Francoeur, Harold LeBel, visiblement bouleversé, a tendu les poignets à l’agent correctionnel qui l’accompagnait.
Cette peine a été proposée conjointement par la poursuite et la défense, jeudi matin, au palais de justice de Rimouski. Elle a ensuite été entérinée par le juge ...
Et je veux saluer les gens de la poursuite, les policiers, tout ça. Ça a des conséquences majeures, mais je vais réfléchir à tout ça et j’ai aussi beaucoup de réflexions sur les procédures. Mais je n'ai pas de plaintes à faire, j’ai juste des réflexions à faire et je comprends que je vais avoir du temps pour les faire. C’est sûr que j’ai le goût d’écrire, je suis un homme politique qui aime le monde qui est avec les gens. Je vais apprendre de tout ça et je vais faire ce qu’il faut. Depuis le début de cette histoire, j'ai toujours respecté la condition des procédures que je ne connaissais pas. J’avais de l’ambition et je ne voulais pas avoir à assumer les contrecoups des gestes que j'étais loin d'avoir choisi de subir. Ça va contre toutes mes valeurs et toutes celles que j’ai aidées dans le passé et les groupes que j’ai aidés. Je considère que vous avez été un actif dans votre vie professionnelle, dans la société et pour la région de Rimouski, a souligné le juge de la Cour supérieure du Québec. C'est une immense boule de stress qui m'a envahie dans les heures et les jours qui ont suivi l'agression alors que je me demandais ce que je devais faire. Maintenant que les procédures se terminent finalement et que je prends rapidement du mieux par rapport à ces moments éprouvants, je comprends en fait que c’est le contraire: je me sens forte. Je ne me sentais pas de taille pour affronter cela à ce moment de mon cheminement.
Si elle se sent maintenant plus « forte », la victime de l'ex-député de Rimouski Harold LeBel a témoigné jeudi du calvaire qu'elle a vécu à la suite de son ...
Selon lui, il s’est simplement couché dans le même lit que la plaignante, puis s’est réveillé avec les bras sur elle au hasard du sommeil. Parmi les facteurs aggravants retenus par le juge Francœur dans sa décision : la position d’Harold LeBel vis-à-vis de sa victime. Il l’a ensuite encouragé à redevenir « un actif » pour la société. « Je garde continuellement en mémoire […] le tourbillon dans lequel vous avez plongé la victime. J’ai eu beaucoup de difficulté à travailler dans les jours qui ont suivi la fin des procédures », a-t-elle raconté dans une lettre lue par la procureure de la Couronne, Me Manon Gaudreault, au palais de justice de Rimouski. J’ai toujours été quelqu’un qui a été proche des groupes qui luttaient contre les agressions et ça vient me chercher d’être vu comme quelqu’un qui est un agresseur », a-t-il poursuivi.
L'ex-député péquiste, coupable d'agression sexuelle, écope d'une peine de 8 mois de détention.
Couchée dans un lit escamotable au salon, elle a été rejointe par Harold LeBel qui lui demandait de se coucher avec elle, ce qu’elle a accepté pour «acheter la paix». LeBel, qu’elle considérait comme un ami, l’hébergeait dans son condo alors qu’elle était de passage à Rimouski pour le travail. «Je garde continuellement en mémoire depuis que j’agis dans cette affaire le tourbillon dans lequel vous avez plongé la victime. «J’espère pouvoir passer à autre chose éventuellement. Dans une déclaration lue par la procureure de la Couronne, Me Manon Gaudreault, la victime a confié que la fin du processus judiciaire ne pouvait ni enlever la peine ni enlever une certaine empathie qu’elle ressent pour «celui qui devra répondre de ces gestes qui ne le définissent pas». • À lire aussi:
Je vous condamne à une peine d'emprisonnement de huit mois», a prononcé le juge Serge Francoeur en s'adressant à Harold LeBel. La peine a été rendue jeudi, ...
Son avocat a ensuite corroboré les propos de sa collègue de la Couronne. En entrevue avec les médias, la représentante du ministère public a fait part de sa satisfaction considérant que le juge a entériné la suggestion commune. J’ai la tête haute.» Il a enfin avoué avoir été bouleversé par la lettre de la victime. LeBel a dit qu’il avait beaucoup de réflexion à faire et qu’il avait le goût d’écrire. En entendant ces paroles, Harold LeBel a fait non de la tête. Ça n’enlève pas l’empathie envers la personne qui devra payer de ses actes et envers la famille et les proches de cette personne qui doivent en subir les conséquences.» Le juge Francoeur s’est rendu à la suggestion commune de la Couronne et de la Défense. «J’ai eu beaucoup de difficulté à travailler dans les jours qui ont suivi les procédures. Je me suis rendue compte de ce que les effets avaient sur moi. «Ceci démontre que vous avez l’intention d’accepter de purger la peine convenue; c’est significatif.» Il s’est également dit conscient que de terminer sa carrière politique en étant exclu du caucus du Parti québécois, est déjà une peine en soi. Parmi les facteurs atténuants, le magistrat a tenu compte de l’absence d’antécédents judiciaires de l’accusé. Le magistrat a ensuite ordonné aux constables spéciaux d’escorter l’ex-député de Rimouski vers le fourgon qui le mènerait à sa cellule.
Le juge Serge Francoeur a entériné la suggestion commune des deux parties: huit mois de prison pour Harold LeBel, reconnu coupable d'agression sexuelle.
On pense qu’une peine de huit mois de prison est appropriée », a précisé l’avocat de la Défense, Me Maxime Roy. L’absence d’antécédent criminel de l’accusé est un facteur atténuant, tout comme le fait qu’il est un actif pour la société. Il y a eu un bris de confiance car la plaignante le considérait comme un ami et même un mentor. Je vais apprendre de tout ça. Le juge Serge Francoeur a entériné la suggestion commune des deux parties, présentée ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski. « Dans le cas de M.