Jeudi, l'entraîneur de soccer — embauché puis remercié par le CF Montréal la semaine dernière — a tenu à s'excuser directement à l'ex-première ministre Pauline ...
« Tout le monde a le droit à une croyance », a convenu l’ex-sportif jeudi. « Ce qui est important, c’est la santé mentale de mes enfants et de ma femme », a-t-il soufflé entre deux sanglots. La semaine dernière, j’ai écrit et envoyé une lettre personnelle à Madame Pauline Marois pour donner mes excuses les plus sincères », a-t-il dit. Jeudi, il a reconnu avoir écrit ces lignes et a offert ses excuses personnelles à Pauline Marois, la cible de l’attaque armée. Jeudi, l’entraîneur de soccer — embauché puis remercié par le CF Montréal la semaine dernière — a tenu à s’excuser directement à l’ex-première ministre Pauline Marois et aux électeurs souverainistes pour ses « erreurs ». « Nous reconnaissons que l’embauche de Sandro Grande a été une erreur », a indiqué le club.
L'ancien instructeur de l'organisation du CF Montréal a exprimé sa honte pour ses propos émis contre Pauline Marois et les indépendantistes en 2012.
«Je vois la vie comme un voyage où nous sommes toujours en train d’apprendre et de naviguer à travers nos chemins sur une base individuelle, a indiqué Grande. «La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible!!! D’abord engagé à titre d’entraîneur-chef de l’équipe réserve, l’ancien joueur a vu son entente prendre fin dès le lendemain.
Démoli et contrit, Sandro Grande a fait un mea culpa bien senti pour ses commentaires tenus dans le passé, notamment à l'endroit de l'ex-première ministre ...
Pour le moment, je pense que j’ai besoin de semaines et de mois pour guérir. (...) J’ai beaucoup de (membres de ma) famille et d’amis qui sont aussi des indépendantistes et je les respecte beaucoup. Et je prends la responsabilité de l’avoir écrit et de l’avoir nié», a-t-il reconnu lors d’une conférence de presse émotive de plus de 40 minutes, jeudi, dans un hôtel de Laval, lui qui avait déjà affirmé dans le passé que son compte avait été piraté pour tenter de s’absoudre. Dans son gazouillis, Sandro Grande avait écrit que le tireur lors de l’attentat du Metropolis, Richard Henry Bain, avait commis une seule erreur, soit d’avoir raté sa cible, nommant Mme Marois, ajoutant qu’il espérait plus de succès dans l’avenir. «Le téléphone, les réseaux sociaux, l’internet, c’est un outil extraordinaire, mais en même temps, aussi dangereux. «J’ai eu l’honneur de recevoir une réponse touchante de sa part», a-t-il dit, préférant toutefois ne pas en révéler la teneur «par respect».
En pleine controverse sur les propos qu'il a tenus contre Pauline Marois, Sandro Grande et sa famille ont reçu des menaces de mort.
À TVA Nouvelles, il a averti les deux clubs de soccer de Laval. Au lendemain de l’attentat politique du Métropolis où l’on visait la première ministre du Québec, Pauline Marois, Sandro Grande avait publié un tweet, qu’il nie être l’auteur: «la seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible!!! Dans le contexte d’une nomination importante du CF Montréal, des discussions avec une instance locale dont nous n’avons aucune trace ne convient nullement à la gravité de la situation. Il n’a jamais reconnu les conséquences de ses mots et le communiqué émis par le CF Montréal banalisait clairement la gravité de ses propos. Joint par TVA Nouvelles, Michel Leduc affirme avoir communiqué à l’équipe de Pauline Marois les détails de cette rencontre. Je crois que nous avons obtenu à tout le moins des excuses officielles.
J'ai honte de moi et de ce que j'ai écrit il y a plus de 10 ans », a laissé tomber Sandro Grande, émotif, lors d'une conférence de presse dans un hôtel ...
» Gabriel Gervais, Olivier Renard et la famille Saputo « ont tous [s]on numéro », a-t-il dit. « Tout ce que je peux faire est de passer le message à mes enfants. « Je suis triste, parce que finalement j’avais l’opportunité de retourner dans le club que je soutiens depuis longtemps, de travailler avec mes amis, du monde que je connais depuis longtemps. C’est pour cette raison que le père de famille ne « pense pas à la suite » pour l’instant, lui qui se retrouve sans emploi. Je pense qu’après cette conversation, [Gabriel Gervais, président et chef de la direction du club] était convaincu que j’étais la meilleure personne pour le poste. St-Pierre Plamondon a salué le fait que Grande « reconnaisse et prenne l’entière responsabilité de ses propos » et a indiqué reconnaître « la sincérité de sa démarche ». « Sachez que je suis reconnaissant envers la province de Québec, qui a accueilli mes parents dans les années 50. Rappelons qu’il y a un peu plus de 10 ans, Grande avait écrit sur Twitter que « la seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible », nommément Mme Marois. Dans un mot d’ouverture senti, l’homme de 45 ans a offert ses pensées aux victimes de l’attentat du 4 septembre 2012, mentionnant avoir écrit et envoyé une lettre à Pauline Marois afin de lui « offrir [s]es excuses les plus sincères ». Le Montréalais a présenté ses excuses à tous ceux qu’il a « blessés avec ses mots » au lendemain de l’attentat du Métropolis, en 2012. Neuf jours après avoir été embauché comme entraîneur de l’équipe de réserve du CF Montréal, puis congédié 15 heures plus tard, Sandro Grande s’est exprimé publiquement pour la première fois au sujet de la polémique qui a fait les manchettes la semaine dernière.
L'ex-joueur de soccer Sandro Grande a présenté ses excuses pour ses « propos inacceptables en 2012 ».
J’ai honte de moi et de ce que j'ai écrit il y a plus de 10 ans. La seule façon de gagner le respect de mes pairs, c’est en montrant qui je suis réellement, a-t-il conclu. Ce qui est arrivé il y a 10 ans est mon erreur, je suis le seul qui peut la corriger. J’ai fait une grosse erreur, et je prends la responsabilité de l’avoir écrit et de l’avoir nié. Cependant, le onze montréalais s'est vite retrouvé avec une controverse sur les bras quand les propos du gazouillis ont refait surface et que toute la classe politique a dénoncé cette nomination, du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, en passant par le premier ministre François Legault et par le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c'est de rater sa cible!!!