Melanie Joly

2022 - 12 - 27

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Image courtesy of "La Presse"

Un an, une décennie pour Mélanie Joly (La Presse)

L'année 2022 n'a pas été de tout repos pour la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Dans la sphère diplomatique tout comme dans sa vie ...

La ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Annalenna Baerbock, a même accepté de venir à Montréal en août dernier pour simplifier la vie de son homologue canadienne. « Il y a des percées dans la science, je suis bien entourée, j’ai un conjoint extraordinaire, énumère-t-elle. Sur son écran radar professionnel, il y a bien sûr toujours le conflit russo-ukrainien et l’ombre nucléaire qu’il fait planer sur toute la planète, mais il y a aussi la Chine et ses velléités régionales. « Je me sens forte et capable de gérer la pression. C’est comme ça que j’ai canalisé mes énergies », dit celle qui a été ministre du Patrimoine canadien, du Tourisme, de la Francophonie et des Langues officielles avant d’accéder à son poste actuel. Et à travers tout ça, il a fallu garder en tête le calendrier des rendez-vous médicaux. En 2022, on n’a pas vécu un an, on a vécu une décennie [en relations internationales] », a dit Mélanie Joly au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) quelques minutes avant notre entrevue en tête-à-tête. Je pensais que ce n’était pas possible pour moi de devenir maman tout en étant ministre des Affaires étrangères », raconte aujourd’hui la principale intéressée, assise à la grande table à manger de son appartement de Montréal. Et ce tremblement de terre diplomatique se traduit par une multiplication des réunions internationales et bilatérales. C’est une grande préoccupation et ça a un impact sur notre politique étrangère et nos relations avec d’autres États. La nouvelle qui devait mettre fin au cycle infernal des grands espoirs et des immenses déceptions qui accompagnent chaque cycle de FIV. Après avoir parlé avec son conjoint, l’artiste Félix Marzell, sa famille et son médecin, la députée d’Ahuntsic-Cartierville a saisi l’occasion qui lui était offerte de devenir cheffe de la diplomatie canadienne et, par le fait même, l’une des membres les plus influentes du cabinet des ministres.

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