L'artiste centenaire, originaire de Rodez, est décédé ce mercredi.
[Conques](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/plus-beaux-villages-de-france-ou-les-croiser-sur-la-route-de-vos-vacances-09-07-2022-PSFBB7KDLBCBJBC6Q7X3RQBJB4.php), toute proche, l’adolescent a une révélation devant la beauté de cette église romane : il sera peintre. Le précédent record était de 9,2 millions pour une toile de 1959, vendue en 2018 à New York. Les grandes toiles des années 1950 à 1970 témoignent du travail du peintre sur le clair-obscur. [« Le Parisien » avait pu le rencontrer à Sète](https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/pierre-soulages-le-noir-et-la-lumiere-rencontre-avec-l-immense-peintre-francais-01-12-2019-8206797.php), dans son atelier, face à la mer. Il rencontre les principaux représentants de l’École de New York, dont Mark Rothko qui devient son ami. Dès 1947, le jeune peintre s’installe à Paris où il est remarqué par Francis Picabia qui l’encourage, ainsi que Fernand Léger. Né dans une maison modeste au lendemain de la Première Guerre mondiale, il grandit avec un père artisan carrossier, qui meurt alors qu’il n’a que cinq ans. Il évoquait alors de secret de sa longévité : « C’est d’aimer la vie ! Il était particulièrement connu pour son usage de la couleur noire. Il était le plus ancien de sa génération. Par-delà le noir, ses œuvres sont des métaphores vives où chacun de nous puise l’espoir », a écrit le chef de l’Etat sur Twitter. « Pierre Soulages avait su réinventer le noir, en y faisant jaillir la lumière.