Quarante-six ans après son dernier album, la comédienne et chanteuse effectue un retour sur disque et nous propose un opus de chansons originales, tel un bilan ...
Je me suis demandé si nous avions bien fait de vendre, mais aussitôt que je reviens à la campagne, je me rends compte que c’est là que je veux être. Je crois que c’est une chance de ne pas vieillir seul. Oui, je me sens privilégiée de vieillir à côté de quelqu’un que j’aime. C’est ce que je veux dégager auprès de mes enfants et de mes petits-enfants, avec tout ce que ça comporte. Je suis encore pertinente, toujours en santé, je suis capable de marcher et de manger. On a intérêt à accepter de vieillir, car il y a des choses qui ne se rattrapent pas! C’est curieux à dire, mais je ne suis pas quelqu’un qui a rêvé à grand-chose... De plus, je joue dans la série pour enfants L’île Kilucru et aussi dans Après le déluge. Ce que je vis et ce que je dégage, ça inspire des gens qui me suivent. Ce n’est pas tant des rêves que j’ai; je dirais que j’obéis à l’énergie. Ce n’est pas nous qui décidons de tout, mais pendant qu’on vit, soyons vivants, le plus longtemps possible et tant qu’on le peut. C’est la covid qui a permis cela, de même qu’une bourse de Diane Juster et de la SPACQ, puisque j’ai été honorée à titre d’interprète l’année dernière.