Jean-Luc Godard

2022 - 9 - 13

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Le réalisateur Jean-Luc Godard est mort (Le Monde)

Dès les années 1960, Jean-Luc Godard a fait partie de ceux qui ont repoussé les limites esthétiques et narratives du 7e art et incarné la Nouvelle Vague.

Entre le fervent défenseur d’un cinéma populaire et mineur et l’artiste qui se rallie à l’élitisme de la haute culture, entre le dandy de droite et le gauchiste enragé, entre le héraut du cinéma d’auteur et le cinéaste qui conchie l’auteurisme bourgeois, entre celui qui se considère comme un juif du cinéma et celui qui fait des effets de montage entre Golda Meir et Adolf Hitler, à quel Godard, au juste, se vouer ? De fait, il tourne dans la foulée Adieu au langage (2014), l’histoire filmée en 3D d’un chien qui parle à la place de ses maîtres, un couple qui a perdu toute notion d’un langage commun. Mais la célébration est en vérité panthéiste, qui s’étend à la splendeur du monde, au corps vibrant des jeunes femmes (Maruschka Detmers en Carmen, Myriem Roussel en Marie) et à l’art tout entier, tant les références, heureusement irrévérencieuses, à la musique, à la peinture ou à la sculpture abondent dans les films de cette période. De retour en compétition, où il n’a jamais rien gagné, à l’âge de 83 ans, le cinéaste y fait entendre, avec ce film, un strident gémissement, un cri fluorescent, un trépidant ressassement du retour en enfance et de l’illisible destin de l’humanité, tourné entre les quatre coudées de sa maison et des bords du lac Léman. Le miracle consistant, ici, en ce que ces Histoires générales et solidaires (celle avec sa grande hache, celle des arts et celle du cinéma) comme ses matériaux si divers (films, documentaires, fictions, vidéographie, dessins, gravures, peintures) infusent, par l’art souverain de la citation, une œuvre aussi personnelle et sensible que celle-ci. Dans un de ses derniers et rarissimes entretiens (Les Cahiers du cinéma, octobre 2019), le cinéaste résumera, avec le recul de ses 88 printemps et une pointe de placidité helvétique, l’affaire ainsi : « Je suis pour la désobéissance, mais je reste dans le cinéma. Un ralentissement voulu, une soif de paysage d’air et de lumière, une incessante variation sur l’idée de la résurrection et du dédoublement accompagnent cette épiphanie d’un Godard quinquagénaire qui a comme retrouvé le goût de filmer le monde tel qu’il est, sans trahir son désir de tendre vers le monde tel qu’il devrait être. Son attention portée aux conditions de production et de diffusion, sa connaissance fine de la technique, son souci d’en mesurer les incidences idéologiques dans sa propre pratique du cinéma en sont la preuve. Un chapelet de titres nous rappelle à l’ordre de cet ironique et gracieux génie, si propre à Godard, qui fond dans le creuset du cinéma la légèreté et la mélancolie, le calembour et la révolte, l’ambition de la pensée et le tremblement lyrique des sentiments, la citation et l’invention, le dazibao et la chanson, l’amour des genres et la liberté poétique de les trahir, la chronique de ses amours et l’intuition aiguë des enjeux sociaux de son époque. », éloquent éloge du poète à un jeune cinéaste en qui il distingue un avatar des inventeurs de la peinture moderne. La méthode est dangereuse, elle couve l’explosion du génie et la tentation de la terre brûlée, le rêve de solidarité collective et l’enfoncement dans la solitude. Au point qu’il est d’emblée devenu l’étendard du mouvement aux quatre coins de la planète, un exemple à suivre ou à admirer pour tous ceux qui pensaient que le cinéma était né pour changer le monde.

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Le décès de Jean-Luc Godard (radiolac.ch)

Le réalisateur de cinéma franco-suisse Jean-Luc Godard est décédé aujourd'hui à l'âge de 91 ans. Son premier long-métrage "À bout de souffle" était l'un des ...

L'idée de "Save a life" est simple. Le gouvernement a justement dû agir par ordonnance de nécessité la semaine dernière, accordant un crédit-cadre de quatre milliards de francs à Axpo, a rappelé Martin Bäumle. L'occasion de passer la vitesse supérieure au niveau des membres en passant de 1550 actifs à 3000 ou pourquoi pas 5000. Le prêt est aussi lié à un rendement des emprunts conforme au marché, additionné d'une prime de risque de 4 à 10%. Le projet prévoit encore que les entreprises assujetties s'acquittent d'un forfait annuel, visant à couvrir en partie les frais de déploiement. Il s'agit de prêts, pas de contributions à fonds perdu, a appuyé Mme Vincenz-Stauffacher. Dans la situation actuelle, des réactions en chaîne auraient des conséquences dramatiques pour notre économie notamment, a pointé le co-rapporteur de commission Martin Bäumle (PVL/ZH). Suivent "Le Mépris" (1963), "Pierrot le Fou" (1965), "La Chinoise" (1967), "Sauve qui peut (la vie)" en 1980, "Prénom Carmen" (1983) ou les huit épisodes des "Histoire(s) du cinéma" (1988-1998). Les entreprises électriques doivent fournir des liquidités pour assurer les transactions sur les marchés, a expliqué Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE) au nom de la commission. Le cinéaste franco-suisse est décédé "paisiblement" et "entouré de ses proches" chez lui à Rolle (VD) mardi à l'âge de 91 ans, ont annoncé son épouse Anne-Marie Miéville et ses producteurs. Né à Paris le 3 décembre 1930 de parents français d'origine suisse, Jean-Luc Godard passe son enfance à Nyon (VD). Co-fondateur de la Nouvelle Vague, il a rompu avec les canons cinématographiques pour créer un langage filmique expérimental qui lui est propre.

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Film director Jean-Luc Godard of the French New Wave has died at 91 (NPR)

Godard, the "enfant terrible" of the French New Wave who revolutionized popular cinema in 1960 with his debut feature Breathless, stood for years as one of ...

In December 2007 he was honored by the European Film Academy with a lifetime achievement award. It came out a year before popular anger at the establishment shook France, culminating in the iconic but short-lived student unrests of May 1968. Godard, who was later to gain a reputation for his uncompromising left-wing political views, had a brush with French authorities in 1960 when he made The Little Soldier. He used the pay to finance his first complete film, the 1954 Operation Concrete, a 20-minute documentary about the building of the dam. Godard also launched what was to be a career-long participation in collective film projects, contributing scenes to The Seven Deadly Sins along with directors such as Claude Chabrol and Roger Vadim. By 1952 he had begun writing for the prestigious movie magazine Cahiers du Cinema.

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Jean-Luc Godard, daring French New Wave director, dies at 91 (CNBC)

The radical filmmaker upended conventions with art-house classics like "Breathless" and "Alphaville."

He started out as a critic at the 1950s. In recent years, Godard continued to work steadily, exploring the new possibilities of digital technology in artistically rigorous works like "Film Socialisme" (2010), "Goodbye to Language" (2014) and "The Image Book" (2018). Jean-Luc Godard, the iconoclastic and stylistically adventurous filmmaking giant who rose to prominence as part of the French New Wave movement in the 1960s, has died.

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Jean-Luc Godard, French cinema legend, dies age 91 - CNN (CNN)

French-Swiss director Jean-Luc Godard -- a key figure in the Nouvelle Vague, the film-making movement that revolutionized cinema in the late 1950s and 60s ...

"It was like an apparition in French cinema," Macron tweeted. Godard's first feature film, "À bout de souffle" ("Breathless") in 1960, was a celebration of the nonchalant improvisational cinematography that became synonymous with his style. Jean-Luc Godard, the most iconoclastic of New Wave directors, had invented a resolutely modern, intensely free art.

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Jean-Luc Godard, the Legendary French New Wave Director, Dies ... (Vogue.com)

A titan in the history of film, the French New Wave director's groundbreaking movies changed the medium forever.

More comfortable on the European festival circuit, he was nominated for the Venice Film Festival’s Golden Lion award eight times, receiving an honorary award in 1982 and the accolade itself in 1983. Ardently dismissive of cinematic traditions, director Quentin Tarantino praised Godard’s ability to be “thumbing his nose at cinema technique but always finding some clever anti-version of technique.” Such was the impact of the work that film critic and New York Film Festival founder Richard Roud once opined, “There is the cinema before Godard and the cinema after Godard.”

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Influential French film director Jean-Luc Godard dead at 91 | CBC ... (CBC.ca)

Director Jean-Luc Godard, the godfather of France's New Wave cinema, died on Tuesday aged 91, newspaper Liberation and other French media said, ...

In December 2007 he was honoured by the European Film Academy with a lifetime achievement award. He used the pay to finance his first complete film in 1954, Operation Concrete, a 20-minute documentary about the building of the dam. It came out a year before popular anger at the establishment shook France, culminating in the iconic student unrest of May 1968. The marriage to Karina ended in 1965. It was ironic that he himself revered the Hollywood studio film-making system, as perhaps no other director inspired as many people to just pick up a camera and start shooting... His father was a doctor, his mother the daughter of a Swiss man who founded Banque Paribas, then an illustrious investment bank.

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Le cinéaste Jean-Luc Godard n'est plus (Le Soleil)

- 2 mars 1961: épouse Anna Karina, actrice franco-danoise qui joue dans sept de ses films (ils divorcent en 1964).

Mais jusqu’à sa mort, «JLG», dont les films et déclarations se feront de plus en plus indéchiffrables avec les années, n’a jamais cherché à faire l’unanimité, bien au contraire. «Godard est le plus grand cinéaste du monde», n’hésitait pas à dire ce dernier. C’est par ce dernier film que Godard, critique aux Cahiers du cinéma né à Paris le 3 décembre 1930, s’est fait connaître. Provocateur né, Godard était aussi une figure importante, mais inclassable pour la gauche. Sa compagne de longue date, la réalisatrice Anne-Marie Miéville, habite à quelques encablures. «Ce fut comme une apparition dans le cinéma français. «L’Helvète anarchiste», selon les termes des organisateurs du Festival de Cannes qu’il contribue à faire annuler en mai 1968, était à la même époque «le plus con des Suisses pro-Chinois» pour les situationnistes. Il sera incinéré», a-t-elle annoncé dans un communiqué. - 1960: À bout de souffle, premier long-métrage, prix Jean-Vigo et Prix de la meilleure mise en scène au Festival de Berlin. En 2018, le Festival de Cannes lui délivrait une Palme d’or «spéciale» pour Le livre d’image, un prix qu’il n’était bien entendu par venu chercher, pas plus que son prix du Jury en 2014 pour Adieu au langage. «Et Godard créa le Mépris et c’est à bout de souffle qu’il a rejoint le firmament des derniers grands créateurs d’étoiles...» a réagi Brigitte Bardot sur Twitter, avec une photo d’elle, enlaçant le cinéaste. Avec sa mort, un chapitre de l’histoire du cinéma se clôt, aux plans inoubliables: Bardot nue sur un lit, susurrant «Tu les aimes mes fesses ?» (Le mépris), Belmondo le visage barbouillé de bleu, bardé de dynamite (Pierrot le fou), Jean Seberg et son New York Herald Tribune vendu à la criée sur les Champs-Elysées (À bout de souffle)...

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Le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard décède à 91 ans (Le Journal de Québec)

«Le cinéaste Jean-Luc Godard est décédé le 13 septembre 2022, annoncent son épouse Anne-Marie Miéville et ses producteurs. Aucune cérémonie officielle n'aura ...

Mais jusqu’à sa mort, «JLG», dont les films et déclarations se feront de plus en plus indéchiffrables avec les années, n’a jamais cherché à faire l’unanimité. «Godard est le plus grand cinéaste du monde», n’hésitait pas à dire ce dernier. C’est par ce dernier film que Godard, critique aux Cahiers du cinéma né à Paris le 3 décembre 1930, s’est fait connaître. «Aucune cérémonie officielle n’aura lieu», a-t-elle précisé, pour celui qui fuyait les honneurs. Il sera incinéré», a annoncé son épouse, la réalisatrice Anne-Marie Miéville, dans un communiqué. «Ce fut comme une apparition dans le cinéma français.

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Le cinéaste Jean-Luc Godard est décédé (La Presse)

Agitateur de la Nouvelle Vague, il a dynamité les codes du cinéma avec des films résolument novateurs, d'À bout de souffle à Sauve qui peut (la vie) : le ...

Mais jusqu’à sa mort, « JLG », dont les films et déclarations se feront de plus en plus indéchiffrables avec les années, n’a jamais cherché à faire l’unanimité. « Godard est le plus grand cinéaste du monde », n’hésitait pas à dire ce dernier. C’est par ce dernier film que Godard, critique aux Cahiers du cinéma né à Paris le 3 décembre 1930, s’est fait connaître. Avec sa mort, un chapitre de l’histoire du cinéma se clôt, aux plans inoubliables : Bardot nue sur un lit, susurrant « Tu les aimes mes fesses ? Depuis sa 1ère apparition au Festival dans Cleo de 5 à 7 en 1962, 21 films de Jean-Luc Godard ont été projetés à Cannes. "Le cinéma n'est pas à l'abri du temps.

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Jean-Luc Godard, rule-breaking master of French cinema, dies at 91 (The Washington Post)

With “Breathless” in 1960, the filmmaker rode the crest of the French New Wave movement to liberate a hidebound movie industry.

Mr. One of Mr. Reemerging in the 1980s based in Rolle, Mr. In the meantime, Mr. “Breathless,” one of Mr. At his best, Mr. Much of “Breathless,” made on a shoestring budget, was filmed by handheld camera on the streets of Paris. The award revived a long-standing debate about whether Mr. Sontag wrote that Mr. Hollywood studios tended to look on movies as a collaborative effort organized by a producer, but Mr. Where a playfulness and exuberance pervaded his early films, Mr. These techniques and motifs set a template for much of his later work, with characters who stepped out of character to wink, wave and mug at the camera.

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Mort de Jean-Luc Godard, le dynamiteur du cinéma (Le Soleil)

Agitateur de la Nouvelle Vague, il a dynamité les codes du cinéma avec des films résolument novateurs, d'À bout de souffle à Sauve qui peut (la vie): le ...

Mais jusqu’à sa mort, «JLG», dont les films et déclarations se feront de plus en plus indéchiffrables avec les années, n’a jamais cherché à faire l’unanimité, bien au contraire. «Godard est le plus grand cinéaste du monde», n’hésitait pas à dire ce dernier. C’est par ce dernier film que Godard, critique aux Cahiers du cinéma né à Paris le 3 décembre 1930, s’est fait connaître. Provocateur né, Godard était aussi une figure importante, mais inclassable pour la gauche. Sa compagne de longue date, la réalisatrice Anne-Marie Miéville, habite à quelques encablures. «L’Helvète anarchiste», selon les termes des organisateurs du Festival de Cannes qu’il contribue à faire annuler en mai 1968, était à la même époque «le plus con des Suisses pro-Chinois» pour les situationnistes. «Ce fut comme une apparition dans le cinéma français. Il sera incinéré», a-t-elle annoncé dans un communiqué. - 1960: À bout de souffle, premier long-métrage, prix Jean-Vigo et Prix de la meilleure mise en scène au Festival de Berlin. En 2018, le Festival de Cannes lui délivrait une Palme d’or «spéciale» pour Le livre d’image, un prix qu’il n’était bien entendu par venu chercher, pas plus que son prix du Jury en 2014 pour Adieu au langage. «Et Godard créa le Mépris et c’est à bout de souffle qu’il a rejoint le firmament des derniers grands créateurs d’étoiles...» a réagi Brigitte Bardot sur Twitter, avec une photo d’elle, enlaçant le cinéaste. Avec sa mort, un chapitre de l’histoire du cinéma se clôt, aux plans inoubliables: Bardot nue sur un lit, susurrant «Tu les aimes mes fesses ?» (Le mépris), Belmondo le visage barbouillé de bleu, bardé de dynamite (Pierrot le fou), Jean Seberg et son New York Herald Tribune vendu à la criée sur les Champs-Elysées (À bout de souffle)...

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Le mythique réalisateur Jean-Luc Godard décède à 91 ans (TVA Nouvelles)

Le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard est mort mardi à l'âge de 91 ans, emportant avec lui un pan de l'histoire du 7e art.

Mais jusqu'à sa mort, «JLG», dont les films et déclarations se feront de plus en plus indéchiffrables avec les années, n'a jamais cherché à faire l'unanimité. «Godard est le plus grand cinéaste du monde», n'hésitait pas à dire ce dernier. C'est par ce dernier film que Godard, critique aux Cahiers du cinéma né à Paris le 3 décembre 1930, s'est fait connaître. «Aucune cérémonie officielle n'aura lieu», a-t-elle précisé, pour celui qui fuyait les honneurs. Il sera incinéré», a annoncé son épouse, la réalisatrice Anne-Marie Miéville, dans un communiqué. «Ce fut comme une apparition dans le cinéma français.

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Jean-Luc Godard: cinq citations mythiques tirées de ses films (Le Figaro)

Le cinéaste de la Nouvelle Vague a offert au cinéma certaines de ses plus belles répliques. Le Figaro en a sélectionné plusieurs pour vous.

Citation extraite de Sauve qui peut (la vie), sorti en 1979, le film raconte l’histoire de trois personnages différents, dont celle de Paul (Jacques Dutronc). Pour finir sur cette réplique tranchante: «J’ai bien réfléchi, je ne t’aime plus», lui lance-t-elle les yeux dans les yeux. Une scène dans laquelle on suit l’ennui de Marianne sur une plage, disant «Qu’est-ce que je peux faire? Les vacances d’été de cinq étudiants dans un appartement qui essaient de vivre en appliquant les principes de Mao Zedong peuvent être douloureuses sous bien des aspects. «En littérature, il y a beaucoup de passé et un peu de futur, mais il n’y a pas de présent. Dans Pierrot le fou, sorti en 1965, Ferdinand (Jean-Paul Belmondo), un homme marié, s’installe avec Marianne (Anna Karina), une étudiante mêlée à des affaires louches.

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Godfather of France's New Wave cinema Jean-Luc Godard dies at ... (TVP World)

Godard's political ardour fuelled by the May 68 upheaval in France led to the shutting down of the 1968 Cannes Film Festival in solidarity with the students ...

His political ardour, fuelled by the May ‘68 upheavals in France, would culminate in protest, co-organised by François Truffaut, that shut down the 1968 Cannes Film Festival in solidarity with the students and workers. Being an avid reader of existential and Marxist philosophy, the intellectual penchants resound in his moving images that often touch upon socio-political issues. He threw down the gauntlet to mainstream French cinema's “Tradition of Quality”, which enshrined established convention rather than innovation and experimentation.

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Les trois films culte de Jean-Luc Godard (Le Nouvelliste)

La femme (Brigitte Bardot) d'un scénariste (Michel Piccoli) se détache de son mari et lui avoue le mépris qu'il lui inspire. C'est le sixième film de «JLG» et ...

C’est le sixième film de «JLG» et son plus grand succès. Il ajoute au film une séquence devenue iconique, où Bardot, allongée nue sur un lit, interroge Piccoli: «Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ?» Durant le tournage, «BB» est harcelée par les paparazzi. Godard aura lui l’Ours d’argent au Festival de Berlin la même année. Mais c’est tellement contraire aux manières d’Hollywood que je deviens naturelle», avait résumé Jean Seberg, vedette, avec Jean-Paul Belmondo, de ce film, étendard de la Nouvelle Vague. Il raconte l’itinéraire d’un voyou qui, après avoir volé une voiture et tué un policier, est traqué par la police.

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Le réalisateur Jean-Luc Godard est décédé (Noovo Moi)

Le cinéaste Jean-Luc Godard, connu pour ses films À bout de souffle, Vivre sa vie et Le Mépris, était âgé de 91 ans.

Jean-Luc Godard est décédé paisiblement à son domicile entouré de ses proches. « Le cinéaste Jean-Luc Godard est décédé le 13 septembre 2022. Une légende du cinéma s'est éteinte cette semaine : le réalisateur Jean-Luc Godard, connu pour ses films À bout de souffle, Vivre sa vie et Le Mépris, est décédé.

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Jean-Luc Godard, Daring Director Who Shaped the French New ... (The New York Times)

The Franco-Swiss filmmaker and provocateur radically rethought motion pictures and left a lasting influence on the medium.

He and his friend Truffaut got into a spat after the release of Truffaut’s “Day for Night” in 1973 and never reconciled before “To me Godard did to movies what Bob Dylan did to music,” Mr. In 1988, he began one of his most ambitious projects, a seven-part series on the history of film, “Histoire(s) du Cinéma,” which he completed in 1998. After a pair of aggressively didactic films, “Un Film Comme les Autres” (1968) and “Le Gai Savoir” (1969), and an abortive project with the Rolling Stones, released against Mr. In “Alphaville” (1965), Mr. Godard directed a candy-colored, wide-screen homage to the Hollywood musical “A Woman Is a Woman” (1961), starring Ms. Belmondo’s central character in “Breathless,” a petty criminal who himself identified with the doomed romanticism of the characters played by Humphrey Bogart in the American films that Mr. And covering a 2000 revival screening of “Breathless,” the essayist and novelist Philip Lopate said he felt as exhilarated by the film as when he first saw it 40 years before. Godard developed the outline of “Breathless” in 1959, inspired by a newspaper clipping given to him by Truffaut. Godard remained best known for “Breathless” and about a dozen films he made in quick succession afterward, ending with “Weekend” in 1967.University audiences identified with the doomed romanticism of Mr. Godard once observed, “A film consists of a beginning, a middle and an end, though not necessarily in that order.” As a young critic in the 1950s, Mr.

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Image courtesy of "The New York Times"

Jean-Luc Godard, Daring Director Who Shaped the French New ... (The New York Times)

The Franco-Swiss filmmaker and provocateur radically rethought motion pictures and left a lasting influence on the medium.

Mr. He and Mr. “To me Godard did to movies what Bob Dylan did to music,” Mr. Karina in 1987, Mr. Godard joined with Mr. In “Alphaville” (1965), Mr. Godard developed the outline of “Breathless” in 1959, inspired by a newspaper clipping given to him by Mr. Truffaut, Mr. Rohmer and Mr. For Mr. A decade later, Mr. As a young critic in the 1950s, Mr.

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The Toronto Film Festival Staged the Perfect Godard Memorial ... (Slate Magazine)

When a figure as titanic as Jean-Luc Godard dies in the middle of a film festival like Toronto, it feels like the world should just stop.

They’re too old to kick their legs up the way they did, but they dance with abandon and good cheer, in a way the real Varda and Godard never got to. [break into a dance called the Madison](https://www.youtube.com/watch?v=61H_xl9dzgI). Faces Places didn’t turn out to be Varda’s final film—that ended up being 2019’s Varda by Agnès, a sort of self-curated retrospective of a career that only received its proper reverence in her last years—but it has the feeling of one, not least because one of its subjects is how Varda’s failing eyesight makes it increasingly difficult to make movies. The two were early allies, although Varda made her first movie while Godard was still an aspiring critic, and Godard appears in a film within Varda’s breakthrough feature, 1962’s Cleo From 5 to 7, starring in a short silent-film pastiche which the movie’s protagonist watches during the titular timespan. [Agnès Varda](https://slate.com/culture/2017/11/oscars-honoree-agnes-varda-is-a-documentary-giant.html) and [Documentary Now!](https://slate.com/culture/2019/02/documentary-now-season-3-review-cate-blanchett-bill-hader.html), the news that the latter would be devoting an episode to parodying the former took me to the happiest of places. [pointed out Tuesday morning](https://twitter.com/cameron_tiff/status/1569655393399209984) after the news broke, Godard had hardened into such an anti-sentimental crank that he might have taken an outpouring of flowery postmortem sentiment as an affront.

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Jean-Luc Godard, Iconoclastic Film Director of the French New ... (Vanity Fair)

The master stylist and provocateur behind 'Breathless,' 'Alphaville,' and 'Goodbye to Language' broke every cinematic rule he could find for six decades.

His first feature as a director, 1960’s Breathless, has the energy of a young genius braying, “don’t tell me what to do!” in the face of decades of film “rules.” Shooting quickly and with a low budget, rather than try to hide edits that don’t quite match (typically the mark of a “mistake”), Godard leaned into it with noticeable jump cuts, giving his film about lovers and criminals a jazzy, unpredictable feel. Of this wave, no one’s work felt more “new” than Godard’s. Jean-Luc Godard, the Franco-Swiss film critic turned director and lynchpin of the French New Wave, has died.

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Jean-Luc Godard Was Cinema's North Star (The New Yorker)

The French director did more than transform the aesthetic and the practice of filmmaking—he turned the cinema into the central art form of his time.

To the end of his life, he was still fighting his way up and in, even from the heights of cinematic history that he had scaled. The awe-inspiring example of his films has converged with his personal practice to enter the DNA of today’s cinema. (I interviewed Godard’s longtime cinematographer Raoul Coutard, who called the town Rollywood.) Godard made his domestic activities and local observations converge with the history of the cinema and the grand-scale politics of his era. At the restaurant where we ate, he was voluble, and his conversation was wide-ranging, embracing Shakespeare (we discussed “Coriolanus”) and “Schindler’s List,” the Second World War and the later films of classic Hollywood directors and aspects of his own youth (such as his avoidance of military service both in France and in Switzerland), and he talked of food (the coffee and the local fish), and made winking fun of the shirt that a man at another table was wearing. There was no legend to look up to, no dominant figure to inspire or overawe; I naïvely but sincerely saw the film face to face, so to speak, and saw him in it the same way, as a filmmaker virtually addressing his audience, across the decades, in real time. And, as prolific as he was during his first flush of artistic fervor, he was even more so at the time of his return—though he made fewer features (“only” eighteen from 1980 onward), he also created video essays, including the monumental “Histoire(s) du Cinéma,” that were crucibles, epilogues, and living notebooks for his features. He sought a culture of his own, and, with his largely autodidactic passion for movies, he found one that was resolutely modern—and that, with his intellectual fervor, he helped raise to equality with the classics. Godard was raised in bourgeois comfort and propriety—his father was a doctor, his mother was a medical assistant and the scion of a major banking family—and his artistic interests were encouraged, but his voyage into the cinema was a self-conscious revolt against his cultural heritage. At twenty-one, Godard published a theoretical treatise in Cahiers, “Defense and Illustration of Classical Construction,” which is one of the great manifestos of rigorously reasoned artistic freedom; at twenty-five, he wrote an instant-classic essay on film editing, or “montage,” a word that came to define his career. What he retained to the very end of his career (his final feature, “ [The Image Book](https://www.newyorker.com/culture/the-front-row/the-image-book-reviewed-jean-luc-godard-confronts-cinemas-depiction-of-the-arab-world),” was released in 2018) was his sense of youth and his love of adventure. [to Bob Dylan’s](https://www.newyorker.com/culture/richard-brody/bob-dylan-in-correspondence).) Yet, like many artistic heroes of the sixties, Godard found that his public image and his private life, his fame and his ambitions, came into conflict. But it wasn’t just the news that made his films feel like the embodiment of their times—it was Godard’s insolence, his defiance, his derisive humor, his sense of freedom.

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