L'ex-analyste de Radio-Canada devenue candidate caquiste, Martine Biron, affirme que «quiconque vit ici sait que ça prend un 3e lien».
La vice-première ministre a pris les commentaires de sa nouvelle collègue avec philosophie, tout en rejetant l’étiquette d’arrogante. «Moi, je ne lui en tiens pas rigueur. Le premier ministre a d’ailleurs profité de son allocution pour revenir sur l’avancement des travaux. [...] Je suis consciente qu’il y a des questions qui sont sans réponses. J’en ai discuté avec M. Legault, on est conscients de ça», a souligné Mme Biron lors d’une conférence de presse où le premier ministre François Legault a confirmé qu’elle sera candidate pour la CAQ dans Chutes-de-la-Chaudière. «Je sais que j’ai fait les choses correctement. Je comprends le travail que vous avez à faire et j’accueille favorablement la candidature de Mme Biron», a-t-elle déclaré à la presse parlementaire. Il y a des enjeux sérieux avec les deux ponts.
Jacques Boissinot La Presse canadienne Le premier ministre François Legault présentait mercredi sa nouvelle candidate dans Chutes-de-la-Chaudière, la désormais ...
Le premier ministre François Legault a souligné que Martine Biron avait à coeur l’éducation et la place des femmes. Il avait aussi cité des chroniques de Mme Biron dans lesquelles elle se montrait critique à l’endroit du projet de tunnel Québec-Lévis. Aux dernières élections, il l’a emporté par près de 20 000 votes sur son plus proche rival, du Parti libéral du Québec. La semaine dernière, des représentants des autres partis se sont demandé si Martine Biron était déjà en réflexion lorsqu’elle échangeait avec eux sur leurs stratégies en tant que journaliste. Elle dit avoir été approchée pour la première fois par la Coalition avenir Québec (CAQ) en janvier, mais affirme qu’elle avait alors immédiatement fermé la porte. Martine Biron la journaliste a cédé officiellement sa place mercredi à Martine Biron la politicienne, et elle affirme avoir été « éthique du début jusqu’à la fin ».
L'ex-journaliste Martine Biron sera bel et bien la candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Chutes-de-la-Chaudière, ...
Mais l’offre de la CAQ a accéléré les choses. Elle se voyait rendue au bout d’un cycle et comptait «revoir mes priorités» après avoir couvert la campagne électorale, pour la suite de sa vie professionnelle. «On en est conscients et j’en ai discuté avec M. Legault. Mais rapidement en début de [deuxième] mandat [de la CAQ], on va répondre à ces questions.» La dame vient de boucler ses études de maîtrise en science politique. Maman était directrice d’une école à Saint-Romuald. Elle a bien sûr nommé les plus évidents, comme René Lévesque, mais aussi Ralph Klein en Alberta et même Winston Chruchill. Mais c’est maintenant. C’est mon tour. À sa sortie du Conseil des ministres, en milieu d'après-midi, Mme Guilbault a déclaré «ne pas lui en tenir rigueur» et accueillir «favorablement» la candidature de Mme Biron au sein de la CAQ. «Je ne suis pas la première et ne serai pas la dernière» a répondu Mme Biron, énumérant une longue liste de journalistes ayant fait le saut en politique. Petite nouveauté aussi dans le discours gouvernemental dans le dossier du tunnel Québec-Lévis. M. Legault a lui-même parlé d’un lien «de remplacement» dans la perspective que le Pont de Québec approche de sa fin de vie utile et que le pont Pierre-Laporte a besoin d’un bon rajeunissement. L’annonce officielle a été faite dans un hôtel du secteur Saint-Nicolas, à Lévis. En présence du premier ministre Legault et de plusieurs élus et candidats caquistes des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.
L'ex-journaliste et analyste politique Martine Biron confirme sa candidature pour la CAQ et se dit en faveur d'un nouveau lien autoroutier entre Québec et ...
« C’est sûr qu’on va avoir de la difficulté à cautionner un projet qui additionnerait de l’étalement urbain », a dit M. Marchand en avril. Elle estimait que « la justification de dépenser une telle somme pour faire le tunnel, elle n’est pas faite […] même à Québec ». Il nous faut un troisième lien, un lien de remplacement », a lancé Mme Biron en point de presse mercredi. Martine Biron a été approchée une première fois en janvier. D’entrée de jeu, le chef caquiste François Legault, qui présentait sa candidate, a lui-même défendu ce projet. « Quiconque vit à Québec sait que ça prend un troisième lien.
C'est maintenant officiel, l'ex-journaliste et analyste politique pendant six ans de Radio-Canada est candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Chutes- ...
Âgée de 59 ans, Mme Biron a tenu à dire pour sa défense que de nombreux journalistes choisissaient comme elle de faire le saut en politique et qu’elle en était rendue à une étape de sa vie où elle voulait du changement. La circonscription qu’elle convoite est actuellement représentée par le caquiste et autrefois adéquiste Marc Picard, qui a choisi de ne pas solliciter un huitième mandat, après 19 ans de vie politique active. Le premier ministre Legault a réaffirmé que ce tunnel «on va le réaliser». Elle a précisé avoir été approchée une première fois en janvier par l’organisatrice en chef du parti, Brigitte Legault. Elle avait alors décliné la proposition, prétextant qu’en plus de ses fonctions d’analyste politique, elle devait mener à bien sa thèse de maîtrise en sciences politiques, qui porte sur les élections à date fixe. C’est la semaine dernière que Mme Biron a franchi le Rubicon, à la suite d’une rencontre avec celui dont elle a rapporté les faits et gestes, scruté et commenté les décisions pendant des années à titre de premier ministre et qui allait devenir à partir de là son chef, qu’elle appelle désormais «François» et qu’elle tutoie. Mme Biron rejette les critiques de ceux qui lui reprochent d’avoir été analyste politique un jour et candidate de la CAQ le lendemain, laissant planer un doute sur son impartialité. Elle affirme avoir «fait les choses correctement», au cours des derniers jours pour effectuer la transition d’un univers à l’autre, tout en disant comprendre «le malaise» créé dans le milieu journalistique par sa candidature, compte tenu des fonctions qu’elle occupait il y a quelques jours à peine.
Le premier ministre François Legault a présenté officiellement la candidature de l'ex-journaliste Martine Biron dans la circonscription de ...
J'avais le goût de ce défi-là. [...] Je suis en fin de carrière, alors je trouvais que c'était un bon moment pour moi de contribuer davantage...» Après avoir critiqué le manque d'études pour justifier le projet de 6,5 milliards de dollars quand elle était analyste politique, Martine Biron se dit maintenant convaincue de sa nécessité dans la région de la Capitale-Nationale. Cela dit, ma maîtrise est complétée depuis le printemps et j'aurai 60 ans dans quelques semaines.
L'ex-analyste de Radio-Canada devenue candidate caquiste, Martine Biron, affirme que «quiconque vit ici sait que ça prend un 3e lien».
J’ai bâti ma carrière sur l’éthique», dit-elle. «Je sais que j’ai fait les choses correctement. • À lire aussi: La candidature de la journaliste Martine Biron pour la CAQ fait réagir