L'un des plus célèbres stylistes japonais, Issey Miyake, est mort le 5 août, a appris l'AFP. Survivant de la bombe d'Hiroshima, il avait débuté sa carrière ...
Tout au long des années 1980, alors que les magasins portant sa marque se multiplient, Issey Miyake fait rayonner son style en utilisant des matériaux jamais vus dans la mode jusqu'alors (plastique, fil de fer, papier artisanal japonais, crin, raphia...). L'art japonais du pliage (origami) l'inspire aussi. Sa mère est morte trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale des suites des radiations provoquées par la bombe. Issey Miyake était aussi le fournisseur attitré des célèbres pulls à col roulé noirs de Steve Jobs, le cofondateur et ancien patron d'Apple. Il est notamment connu pour avoir confectionné des habits composés d'une seule pièce de tissu ("A-POC, A Piece Of Cloth"), sans couture, optimisant ainsi mouvement, fluidité et confort. Et lui-même a enduré de grandes souffrances physiques qui ont handicapé sa marche. Il préférait "penser à des choses qui peuvent être créées et non détruites, et qui apportent de la beauté et de la joie", avant de réaliser tardivement qu'il avait "une responsabilité personnelle et morale" de s'exprimer aussi sur ce thème douloureux.
Issey Miyake, who built one of Japan's biggest fashion brands and was known for his boldly sculpted, signature pleated pieces, has died. He was 84.
Miyake was a star as soon as he hit the European runways. Miyake was born in Hiroshima and was seven years old when the atomic bomb was dropped on the city while he was in a classroom. I gravitated toward the field of clothing design, partly because it is a creative format that is modern and optimistic." In the late 1980s, he developed a new way of pleating by wrapping fabrics between layers of paper and putting them into a heat press, with the garments holding their pleated shape. He was well-known as the designer behind Apple founder Steve Jobs's trademark black turtleneck. His down-to-earth clothing was meant to celebrate the human body regardless of race, build, size or age.
Né le 22 avril 1938 à Hiroshima (ouest du Japon), Issey Miyake avait sept ans le 6 août 1945 quand les États-Unis avaient largué la première bombe atomique de l ...
«Issey Miyake était un grand créateur de mode. Il n’est pas prévu de cérémonie publique, a précisé cette source. Salué comme «un grand créateur» par la fédération française de la mode, il s’était installé en 1965 à Paris, nouant un lien particulièrement fort avec la France et s’imposant mondialement comme un inventeur et un artiste.
Issey Miyake, qui a bâti l'une des plus grandes marques de mode du Japon et était connu pour ses pièces plissées audacieusement sculptées et emblématiques, ...
Les plis de style origami de M. Miyake ont transformé le polyester généralement grossier en chic. M. Miyake a également été un pionnier dans les rôles de genre, demandant à la féministe Fusae Ichikawa dans les années 1970 — alors qu’elle avait 80 ans — d’être son modèle, envoyant le message que les vêtements doivent être confortables et exprimer la beauté naturelle des vraies personnes. En 1992, M. Miyake a été chargé de concevoir l’uniforme olympique officiel de la Lituanie, qui venait d’obtenir son indépendance de l’Union soviétique. Il était connu comme le styliste derrière le col roulé noir du fondateur d’Apple, Steve Jobs. Encore et encore, M. Miyake est revenu à son concept de base de commencer avec un seul morceau de tissu — qu’il soit drapé, plié, coupé ou enveloppé. Issey Miyake a marqué l’histoire moderne du Japon, devenant célèbre dans les années 1970 parmi une génération de stylistes et d’artistes qui ont atteint une renommée mondiale en définissant une vision japonaise unique en Occident.
Le créateur de mode japonais Issey Miyake est mort mardi 9 août à l'âge de 84 ans. Célèbre pour ses vêtements sans coutures et plissés, il a été fournisseur ...
Il fonde en 1970 son studio de création à Tokyo, et ses premières boutiques ouvriront quelques années plus tard dans la capitale japonaise et Paris. Il est notamment connu pour avoir confectionné des habits composés d’une seule pièce de tissu (la ligne s’appelle A-POC pour « A Piece Of Cloth »), sans couture, optimisant ainsi mouvement, fluidité et confort. Issey Miyake était aussi le fournisseur attitré des célèbres pulls à col roulé noirs de Steve Jobs, le cofondateur et ancien patron d’Apple.
Inventeur d'un style très vite identifiable, avec un goût pour les couleurs vives et les tissus plissés, le créateur nippon a marqué l'histoire de la mode ...
Vite, il travaille pour Guy Laroche et pour Hubert de Givenchy. La couture hexagonale est encore très calme, et il part pour New York, où il fréquente le milieu de l’art, alors en pleine réinvention. Fort de trois cultures, il lance, à Tokyo, sa propre marque, au tout début des années 1970. Après un début d’études à Tokyo, il part pour la France, au milieu des années 1960, et s’inscrit à l’école de la Chambre syndicale de la couture parisienne. Il a 6 ans quand sa ville natale, Hiroshima, est bombardée. Il est alors à 3 kilomètres de l’épicentre de l’explosion atomique, juché sur des collines d’où il assiste à la catastrophe nucléaire. Sa mère mourra des suites de ses brûlures, et lui-même souffrira d’une maladie osseuse qui le marquera à vie.
TOKYO — Issey Miyake, who built one of Japan's biggest fashion brands and was known for his boldly sculpted pleated pieces as well as former Apple CEO Steve ...
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After surviving the atomic bombing of Hiroshima as a child, Miyake turned to clothes as a modern, optimistic form of creativity, and revived the use of ...
And the first 15 years of his atelier's production is captured in a lavishly cool monograph, Issey Miyake & Miyake Design Studio 1970-1985 (Works Words Years) (1985). A landmark retrospective of his workwas held at the National Art Center in Tokyo in 2016, covering 45 years of his design work. As well as the Met, his clothes are held by insitutions including the Museum of Modern Art in New York, the Victoria & Albert Museum, London, and the Denver Art Museum, where pieces by Miyake and Yamamoto are hung alongside Japanese traditional garments. Miyake handed over the running of his business, which had expanded into fragrances—including L'eau d'Issey—and other merchandise, to others in 1997, to focus on research into new fabrics and production techniques, fuelled by his interest in the connection between technology and creativity. In 2009, Miyake, who had long been reluctant to be labelled "the designer who survived the atomic bomb", wrote a powerful op-ed articleon his experience for the New York Times, in which he encouraged then-US president Barack Obama to visit the city to demonstrate his commitment to eliminating nuclear weapons. Miyake made another kind of headline when he supplied what became a trademark polyester-cotton turtleneck to the co-founder of Apple, Steve Jobs, a piece of clothing that became as much of a brand marker for the biggest tech company in the world as the bitten-apple logo and the curve of a corner on the iPhone. On a trip to Japan in the 1980s, Jobs had admired the practical chic of the grey uniforms worn by Sony workers, and that company's chief, Akio Morita, told him that Miyake had designed them. But Miyake, who did not care for the cost and impracticality of haute couture, brought this side of his work to the high street in 1993 with his Pleats Please clothes—now collectors' items—where heat-treated polyester was used to create genuinely unisex, permanently pleated, free-flowing, one-size-fits-all garments.
Le créateur de mode est mort le 5 août d'un cancer du foie, a annoncé mardi Miyake Design Office. Issey Miyake a marqué l'histoire moderne du Japon, devenant ...
Les plis de style origami de M. Miyake ont transformé le polyester généralement grossier en chic. M. Miyake a également été un pionnier dans les rôles de genre, demandant à la féministe Fusae Ichikawa dans les années 1970 — alors qu’elle avait 80 ans — d’être son modèle, envoyant le message que les vêtements doivent être confortables et exprimer la beauté naturelle des vraies personnes. En 1992, M. Miyake a été chargé de concevoir l’uniforme olympique officiel de la Lituanie, qui venait d’obtenir son indépendance de l’Union soviétique. Il était connu comme le styliste derrière le col roulé noir du fondateur d’Apple, Steve Jobs. Encore et encore, M. Miyake est revenu à son concept de base de commencer avec un seul morceau de tissu — qu’il soit drapé, plié, coupé ou enveloppé. Issey Miyake a marqué l’histoire moderne du Japon, devenant célèbre dans les années 1970 parmi une génération de stylistes et d’artistes qui ont atteint une renommée mondiale en définissant une vision japonaise unique en Occident.
TOKYO — Issey Miyake, qui a bâti l'une des plus grandes marques de mode du Japon et était connu pour ses pièces plissées audacieusement sculptées et ...
Les plis de style origami de M. Miyake ont transformé le polyester généralement grossier en chic. M. Miyake a également été un pionnier dans les rôles de genre, demandant à la féministe Fusae Ichikawa dans les années 1970 — alors qu’elle avait 80 ans — d’être son modèle, envoyant le message que les vêtements doivent être confortables et exprimer la beauté naturelle des vraies personnes. En 1992, M. Miyake a été chargé de concevoir l’uniforme olympique officiel de la Lituanie, qui venait d’obtenir son indépendance de l’Union soviétique. Il était connu comme le styliste derrière le col roulé noir du fondateur d’Apple, Steve Jobs. Encore et encore, M. Miyake est revenu à son concept de base de commencer avec un seul morceau de tissu — qu’il soit drapé, plié, coupé ou enveloppé. Issey Miyake a marqué l’histoire moderne du Japon, devenant célèbre dans les années 1970 parmi une génération de stylistes et d’artistes qui ont atteint une renommée mondiale en définissant une vision japonaise unique en Occident.
Grande figure de la mode, créateur passionné en quête perpétuelle d'innovation, le styliste japonais célèbre pour son plissé est mort vendredi à 84 ans.
Certaines personnes sont mortes de cette maladie, mais j’ai été sauvé par la pénicilline. Ma mère (fortement touchée par les radiations) m’a soigné pendant que je luttais contre la maladie et est décédée peu de temps après l’amélioration de mon état.» Marqué à jamais par la bombe atomique larguée le 6 août 1945 sur Hiroshima, sa ville d’origine, alors qu’il n’avait que 7 ans, Issey Miyake s’est longtemps refusé à relater cette tragique expérience. Il s’est construit autrement. «J’avais décidé de ne pas parler de la bombe atomique, pour ne pas être qualifié de styliste pika-don», mot japonais symbolisant le flash vu et le bruit entendu au moment de l’explosion. «Je jugeais pathétique d’utiliser la bombe atomique comme une excuse», ajoutait-il.
Updated August 9, 2022 at 6:55 AM ET. TOKYO — Issey Miyake, who built one of Japan's biggest fashion brands and was known for his boldly sculpted pleated ...
Born in Hiroshima in 1938, Miyake was a star as soon as he hit the European runways. Miyake kept his family life private, and survivors are not known. His down-to-earth clothing was meant to celebrate the human body regardless of race, build, size or age.
Miyake defined an era in Japan's modern history, reaching stardom in the 1970s with his origami-like pleats that transformed usually crass polyester into ...
Born in Hiroshima in 1938, Miyake was a star as soon as he hit the European runways. Miyake kept his family life private, and survivors are not known. His down-to-earth clothing was meant to celebrate the human body regardless of race, build, size or age.
Issey Miyake died at the age of 84 on August 5, 2022. His daring fashion design was matched by experimental retail architecture by Frank Gehry, ...
Throughout his career, Miyake maintained a close relationship with the design world through the architecture of his boutiques, and often took a chance on young practices. In the early 1970s, he worked with Shiro Kuramata, then an emerging furniture and interiors designer, on a retail space in Tokyo. In 1985, he commissioned a young David Chipperfield for his London boutique. In 1970, he founded the Miyake Design Studio. “Designing his shop on Sloane Street marked the beginning of my career,” Chipperfield wrote on Instagram in a remembrance of Miyake. “For three years afterwards, I traveled around Japan designing a series of little shops for him. The line originated from his belief in “style that would not be restricted to a particular age or profession, and which would be inspired by current aesthetics.” The pieces are comfortable enough to wear all day and hold their shape no matter how long they’ve been stuffed in a suitcase. The interior designer Rafael de Cardenas recently told Town & Country that wearing garments from Miyake’s Homme Plissé line is “a good way to look smart when you’re actually wearing sweatpants.” The designer conceived of garments the way an architect might: in terms of structure and volume, experimenting with material and manufacturing processes to help him reach his ultimate goal of making clothes that represented contemporary life, or as he said in 1999, “to try to bring answers to those who are asking themselves questions about our age and how we should live in it.” On August 5, Miyake died in Tokyo at the age of 84 due to liver cancer.
Issey Miyake's clothing is both theatrical and practical. The Japanese designer has died aged 84.
The jackets are unlined and embrace the body in unexpected ways. Once unrolled and put on the body, they spring back to life. The textiles have an unexpected tactility next to the skin. Miyake, on the other hand, tested the zeitgeist by suggesting we use clothes to make our bodies and appearances suit our needs. Clothes were knitted in three dimensions in a continuous tube using computerised knitting technology as a whole and from a single thread. All questioned Eurocentric views of fashion and beauty.
It is now common for fashion designers to show their work in art-world settings—the Metropolitan Museum of Art's fashion exhibitions are some of its most well- ...
“I was always interested in making clothing that is worn by people in the real world,” he once told the Telegraph. For the “A-POC” dresses, Miyake worked with the textile engineer Dai Fujiwara to program an industrial knitting machine that works with a large, uncut stream of fabric. “I am not really interested in clothing as a conceptual art form,” he told the New York Times in 1993. In 1996, Miyake launched the “Guest Artist Series” for his “Pleats Please” initiative. Institutions continued to take a vested interest in Miyake’s work throughout his career. “I gravitated toward the field of clothing design, partly because it is a creative format that is modern and optimistic,” he wrote in a 2009 New York Times essay. “The elements of fashion, of course, are there,” Ingrid Sischy and Germano Celant wrote in an editorial paired with the issue. His famed “Pleats Please” series, begun in 1993, is a grouping of polyester garments that can be folded up, so that they lie flat not unlike paintings. By the late ’70s, Miyake had begun to gather a loyal fanbase stateside. Miyake later attended the Tama Art University in Tokyo, where he studied graphic design and graduated in 1964. Miyake helped pave the way for that, however, and when his designs first gained art-world popularity in the 1980s, it was unusual from someone in the fashion world to have such crossover appeal. In 1982, Artforum featured an image of a model wearing a dress that was influenced by samurai practice armor.
The pioneering Japanese designer leaves behind a legacy of innovative fashion design.
In 1999, he introduced the A-POC range, a return to his original A Piece of Cloth concept. When I studied fashion history in the 2000s it was as if it only existed in London, Paris, Milan and New York but this “new wave” of Japanese designers paved the way for other international designers to follow. This is evident in his many innovations, especially in the way he blended his Japanese heritage with his European and North American experiences. He was celebrated for clothing that responded to the body in movement and which was conceptual in design but also completely appropriate for the everyday. There’s much for the next generation of fashion designers to learn from Miyake’s body of work, from his innovative reinvention of Japanese clothing traditions to his bravery in embracing new textile technologies and silhouettes. He witnessed the revolutionary May 1968 protests in Paris, a series of student and worker demonstrations that resulted in improved workers’ rights and rapid social change.