Les festivaliers se souviendront longtemps de ce spectacle survolté où les incroyables riffs de guitare de Tom Morello faisaient oublier la blessure qui ...
Alors qu’il s’apprêtait à quitter la scène, le chanteur a intimé aux festivaliers de prendre soin les uns des autres. Les festivaliers les ont chaudement applaudis et la formation ontarienne n’a pas perdu de temps pour leur donner ce qu’ils voulaient. Au son de Accidents, les mosh pit et le body surfing ont aussitôt recommencés près de la scène où les festivaliers étaient particulièrement exaltés. Mais comment leur en vouloir? Il a ajouté que ce spectacle était le premier et dernier de Vulgaires machins cet été. Torse nu, le bassiste au visage expressif, Chris Steele, se balançait énergiquement d’avant en arrière en parcourant la scène. «On va vous jouer la moins bonne tune de notre prochain album, mais la plus importante», a annoncé le chanteur avant d'entamer Je lève mon verre. Durant Guerilla Radio, Zach de la Rocha donnait la réplique au public qui complétait les paroles. Les têtes se balançaient furieusement au rythme de la musique déchainée de Rage Against The Machine. Aucun rappel n’a été nécessaire; les membres de Rage Against The Machine ont donné tout ce qu’ils avaient. Les festivaliers étaient visiblement heureux de s’époumoner avec le mythique chanteur. Le quatuor québécois qui a récemment repris du service était en pleine forme! Tom Morello maniait son instrument d’une main de maître... et d’une langue tout aussi habile.
Rage Against the Machine, l'un des groupes les plus attendus de l'édition 2022 du Festival d'été de Québec (FEQ) montera sur scène ce soir.
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Un des concerts les plus attendus de l'été, après deux remises Rage Agains the Machine reprenait la scène avec Run the Jewels.
Le groupe s’est pris son lot de critiques pour les prix des billets de concert et le fait de venir chanter ça sur des scènes commanditées comme celle du Bluesfest d’Ottawa. Je comprends le sentiment, mais en même temps, si c’est ce message ou celui de la pop la plus mièvre qui existe sur le marché, je vais prendre des rockeurs qui veulent détruire le système capitaliste. L’attente d’une heure entre les deux groupes n’a fait que monter l’excitation. Puis, les lumières de la scène se sont éteintes, un message nous a été envoyé puis le groupe est rentré sur scène. Zack de la Rocha était porté par deux techniciens avant d’être déposé au centre de la scène sur un trône beaucoup plus modeste que celui de Dave Grohl; un roadcase posé avec une couverture par-dessus, une bouteille d’eau et une petite tisane pour la voix. Le groupe a lancé les hostilités avec Close Your Eyes (and Count to Fuck). Seule petite déception, Zack de la Rocha ne sort pas pour faire son couplet. Je ne comprends toujours pas la décision du FEQ de bouder Run the Jewels qui est la parfaite première partie pour Rage Against the Machine. En fait, même penser que c’est une première partie, c’est un peu nono. Pendant cette allocution, un homme en fauteuil roulant faisait du body surfing alors qu’un autre qui venait tout juste d’être passé de l’autre côté de la barrière avant, par la sécurité, s’est fait inviter par le duo sur scène pour regarder la suite. Non seulement, Zack de la Rocha s’est cassé la jambe à Chicago (tout pour le rock!) et ça s’ajoute aux Américains ébaubis ne comprenaient pas ce que la politique faisait dans un concert de Rage Against the Machine. Hum… comment dire mon champion…
Après une pandémie d'attente, Rage Against the Machine a offert aux plaines d'Abraham, hier soir, l'ultime séance de défoulement collectif.
De son nouvel album qui scellera son grand retour, en octobre, avant une tournée avec Anti-Flag, le groupe n’a joué que l’extrait Je lève mon verre. Ça se sentait durant l’introduction d’Être un comme, en voyant Marie-Ève Roy donner le rythme avec autorité, appuyée par Guillaume Beauregard en grande forme. La réponse du public n’a pas été moins intense. Deux personnes ont ensuite pris le chanteur dans leur bras. À ses côtés, le virtuose Tom Morello s’est amusé à martyriser sa six-cordes. Après avoir chanté Freedom, Zack de la Rocha a mis le public en garde contre les riches et puissants qui veulent nous « faire retourner en arrière ». Dans le même élan, le groupe s’est porté à la défense des droits des Premières Nations dans une série de messages qui insistaient, entre autres, sur le fait qu’au Canada les femmes autochtones étaient 16 fois plus à risque d’être assassinées ou de disparaître.
C'est sur la tonitruante « Bombtrack » que le groupe a fait son entrée en scène. Zack de la Rocha a pris place sur une caisse au centre du stage, accompagné de ...
Impossible de trouver un segment plus faible dans cet alignement de succès, qui regroupait les « Take the Power Back », « Guerrilla Radio », « Know Your Enemy », « Freedom » et plus encore. Sur « The Ghost of Tom Joad », une reprise de Bruce Springsteen, Morello a sorti sa guitare à double manche, en rajoutant une couche. Déjà, sur « Bulls on Parade », il nous épatait. Puis, sur « Bullet in the Head », il offrait un segment joué avec sa bouche.
En février 2020, on apprenait que Rage Against The Machine allait jouer au Festival d'été de Québec et au Bluesfest d'Ottawa. Leurs premiers spectacles en ...
Drôle de mélange. Le Bluesfest d’Ottawa aura rarement vu une foule aussi animée. Il fallait bien Rage Against The Machine pour y parvenir. La section rythmique est percutante, le chant de de la Rocha est incisif, intense, et la magie de Tom Morello opère à la guitare. Mais il en faut plus que ça pour causer une annulation… mais ce n’était pas tout à fait la vraie patente, disons. Les groupes hommages à RATM ont pullulé en leur absence.
Croisé sur les plaines d'Abraham, Olivier regrettait encore de ne pas avoir pris congé de son boulot de moniteur de camp de vacances en août 1996 pour se ...
Il n’y a évidemment pas grand-chose de joyeux dans les textes de Rage Against the Machine, emblème du rock militant et contestataire, mais cette manière si puissante d’offrir ses chansons souvent austères (dans le texte, pas dans le groove rap-funk-metal) galvanisait le public, plusieurs vieux fans comme Olivier ressassant des souvenirs et rêvant peut-être aussi encore à un monde plus juste. Les plaines d’Abraham avaient été prises d’assaut par les festivaliers dès la fin de l’après-midi, le groupe attirant ce qui, à l’heure des bilans, sera probablement le plus grand succès de foule de cette édition du festival. Assis sur un caisson pendant 90 minutes en plein centre de la grande scène, il y est parvenu, même si parfois, souvent lors d’un solo de Tom Morello, de la Rocha avait l’air d’un garçon en punition.
Cela fait deux ans que leur présence à Québec avait été annoncée et c'est finalement samedi soir que Rage Against the Machine est monté sur scène au FEQ.
» C’était le but de cette soirée, a annoncé Zack de la Rocha aux dizaines de milliers de personnes face à lui. C’est un moment pour se défouler, tout laisser sortir si on le souhaite, se laisser pleinement emporter par la musique et les mots. « Fuck you, I won’t do what you tell me », ont scandé, déchaînées, plusieurs dizaines de milliers de personnes en même temps que de la Rocha. Quand, enfin, Zack de la Rocha et sa bande se sont amenés, que le classique Bombtrack a rugi, il n’a plus été possible de rester stable sur ses pieds. Tout le monde autour de nous n’attendait que le moment où il serait possible de se laisser aller au son des guitares aiguisées, de la batterie endiablée. « Des dizaines de milliers de personnes pour de la musique rock, c’est quelque chose ! », a louangé George Pettit en disant que rien d’autre au Canada ne ressemblait au Festival d’été de Québec.
Blessé depuis son concert du 11 juillet à Chicago, le chanteur Zach de la Rocha était assis durant tout le spectacle. «Je me suis salement bousillé la ...
Alors qu’il s’apprêtait à quitter la scène, le chanteur a intimé aux festivaliers de prendre soin les uns des autres. Les festivaliers les ont chaudement applaudis et la formation ontarienne n’a pas perdu de temps pour leur donner ce qu’ils voulaient. Au son de Accidents, les mosh pit et le body surfing ont aussitôt recommencés près de la scène où les festivaliers étaient particulièrement exaltés. Mais comment leur en vouloir? Il a ajouté que ce spectacle était le premier et dernier de Vulgaires machins cet été. Torse nu, le bassiste au visage expressif, Chris Steele, se balançait énergiquement d’avant en arrière en parcourant la scène. «On va vous jouer la moins bonne tune de notre prochain album, mais la plus importante», a annoncé le chanteur avant d'entamer Je lève mon verre. Durant Guerilla Radio, Zach de la Rocha donnait la réplique au public qui complétait les paroles. Les têtes se balançaient furieusement au rythme de la musique déchainée de Rage Against The Machine. Aucun rappel n’a été nécessaire; les membres de Rage Against The Machine ont donné tout ce qu’ils avaient. Les festivaliers étaient visiblement heureux de s’époumoner avec le mythique chanteur. Le quatuor québécois qui a récemment repris du service était en pleine forme! Tom Morello maniait son instrument d’une main de maître... et d’une langue tout aussi habile.