La Banque du Canada a annoncé mercredi une hausse historique du taux directeur de 1% pour tenter de freiner l'inflation.
Malgré cette hausse historique, la Banque avait annoncé ses couleurs au cours des derniers mois. «En raison de la forte demande des consommateurs, les entreprises répercutent la hausse de leurs coûts d’intrants et de main-d’œuvre sur leurs prix de vente», explique la Banque. En effet, la Banque relève que «plus de la moitié des composantes de l’indice des prix à la consommation affichent maintenant une hausse supérieure à 5%».
Cette décision de la banque centrale signale une approche plus dynamique pour tenter de freiner l'inflation, qui a atteint en mai un sommet 39 ans en s' ...
L’inflation au pays est plus forte qu’anticipée par la banque centrale en avril. Plus de la moitié des composantes de l’indice des prix à la consommation affichent une hausse supérieure à 5%, rappelle la banque centrale dans son communiqué annonçant la hausse du taux directeur. Du même souffle, elle précise poursuivre sa politique de resserrement quantitatif.
La Banque du Canada a relevé mercredi son taux d'intérêt directeur de 100 points de base, réalisant ainsi sa plus forte hausse depuis celle d'août 1998.
Les économistes s’inquiètent généralement lorsque les gens commencent à s’attendre à une forte inflation, car ces attentes se répercutent ensuite sur les prix futurs fixés par les négociations commerciales et salariales. «(Le conseil de direction) juge encore que les taux d’intérêt vont devoir augmenter davantage», a affirmé la Banque du Canada dans sa décision, ajoutant que la cadence de ces hausses de taux dépendrait de l’évaluation de l’économie et de l’inflation par la banque centrale. La banque centrale a expliqué que les principaux moteurs de l’inflation mondiale étaient l’invasion russe de l’Ukraine et les perturbations continues de l’approvisionnement, et qu’ils entraînaient une hausse des prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires.
La Banque du Canada a relevé mercredi son taux d'intérêt directeur de 100 points de base, réalisant ainsi sa plus forte hausse depuis celle d'août 1998.
La banque centrale cite également des inquiétudes concernant le fait que les consommateurs et les entreprises anticipent désormais une inflation élevée persistante. « [Le conseil de direction] juge encore que les taux d’intérêt vont devoir augmenter davantage », a affirmé la Banque du Canada dans sa décision, ajoutant que la cadence de ces hausses de taux dépendrait de l’évaluation de l’économie et de l’inflation par la banque centrale. La banque centrale a expliqué que les principaux moteurs de l’inflation mondiale étaient l’ invasion russe de l’Ukraine et les perturbations continues de l’approvisionnement, et qu’ils entraînaient une hausse des prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires. Dans son plus récent rapport sur la politique monétaire, la Banque du Canada a indiqué que l’inflation était « en grande partie due à des facteurs internationaux », mais que « les pressions qui proviennent de la demande intérieure [s’accentuaient] ». « L’inflation est trop élevée et de plus en plus de gens s’inquiètent du fait que la forte inflation pourrait perdurer », a affirmé M. Macklem. Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a expliqué que cette forte hausse des taux reflétait « des circonstances économiques très inhabituelles ».
Une bonne part de cette inflation s'explique par des facteurs externes comme la guerre en Ukraine, mais les dynamiques internes de l'économie canadienne ...
«À l’évidence, cette situation aura inopportunément un effet à la hausse sur le prix des loyers. L’activité ralentira à mesure que la croissance mondiale s’essoufflera et que le resserrement de la politique monétaire fera sentir ses effets dans l’économie. Ces facteurs, conjugués à la résolution des perturbations de l’approvisionnement, rétabliront l’équilibre entre l’offre et la demande et atténueront les pressions inflationnistes», lit-on dans le communiqué de presse. […] Il y a un déficit chronique de propriété au Canada, donc la toile de fond reste positive à long terme», indique la firme par courriel. Une économie forte et un taux de chômage très bas ajoutent notamment une pression sur les prix. Si cela se produit, le coût économique pour restaurer la stabilité des prix sera plus grand», souligne l’organisme. Une hausse de cette ampleur d’un seul coup est très inhabituelle.
Ottawa (awp/afp) - La banque centrale du Canada a relevé son taux directeur de 1,5% à 2,5% pour lutter contre l'inflation, qui est "plus élevée et ...
L'institution a également annoncé poursuivre "sa politique de resserrement quantitatif". Selon la Banque du Canada, l'indice des prix à la consommation "restera probablement autour de 8% au cours des prochains mois" et il "commencera à redescendre plus tard cette année pour se situer autour de 3% à la fin de l'année prochaine et retournera à la cible de 2% à la fin de 2024". La Banque du Canada souligne que "l'inflation est élevée et se propage" en raison de "la demande excédentaire au sein de l'économie". Elle s'est établie à 7,7% en mai, un record en près de 40 ans.
La Banque du Canada rehausse son taux directeur d'un point : il atteint désormais 2,50 %.
Or, ce seuil a été dépassé dès avril 2021 et a continué à grimper depuis, jusqu'à atteindre 5,1 %, au début de l'année. En point de presse à Kingston, en Ontario, le premier ministre Justin Trudeau a réagi au resserrement du taux directeur en l'associant à son annonce du jour, un important investissement pour la construction d'une nouvelle usine de batteries de véhicules électriques. La demande étant forte, les entreprises répercutent sur les consommateurs les coûts plus élevés des intrants et de la main-d’œuvre en montant les prix, poursuit la banque. La Banque du Canada rehausse son taux directeur d'un point : il s'élève à 2,50 %. Cette décision signale une approche plus sévère que prévu pour tenter de freiner l'inflation, qui a atteint en mai un sommet en 39 ans en s'établissant à 7,7 % sur une base annuelle. Comme précédemment, la Banque du Canada cite la guerre en Ukraine et les perturbations continues de l’approvisionnement, La Banque du Canada rehausse son taux directeur d'un point pour l'établir à 2,50 %. Il s'agit de la plus forte augmentation depuis août 1998.
Cette décision de la banque centrale signale une approche plus dynamique pour tenter de freiner l'inflation, qui a atteint en mai un sommet 39 ans en ...
Les économistes s’inquiètent généralement lorsque les gens commencent à s’attendre à une forte inflation, car ces attentes se répercutent ensuite sur les prix futurs fixés par les négociations commerciales et salariales. «(Le conseil de direction) juge encore que les taux d’intérêt vont devoir augmenter davantage», a affirmé la Banque du Canada dans sa décision, ajoutant que la cadence de ces hausses de taux dépendrait de l’évaluation de l’économie et de l’inflation par la banque centrale. La banque centrale a expliqué que les principaux moteurs de l’inflation mondiale étaient l’invasion russe de l’Ukraine et les perturbations continues de l’approvisionnement, et qu’ils entraînaient une hausse des prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires.
Même si des facteurs mondiaux comme la guerre en Ukraine et les perturbations continues de l'approvisionnement ont été les principaux moteurs de l'inflation, ...
Le Conseil de direction est déterminé à tenir son engagement à assurer la stabilité des prix et continuera de prendre les mesures nécessaires en vue de l’atteinte de la cible d’inflation de 2 %. Selon la projection de juillet, l’inflation commencera à redescendre plus tard cette année pour se situer autour de 3 % à la fin de l’année prochaine et retournera à la cible de 2 % à la fin de 2024. La Banque s’attend à ce que l’économie canadienne progresse de 3½ % en 2022, de 1¾ % en 2023 et de 2½ % en 2024. De nombreuses banques centrales resserrent leur politique monétaire pour lutter contre l’inflation, et les conditions financières plus tendues qui en résultent modèrent la croissance économique. Aux États-Unis, l’inflation élevée et les taux d’intérêt en hausse contribuent à un ralentissement de la demande intérieure. L’économie chinoise est plombée par des vagues de restrictions visant à contenir les éclosions de COVID-19. Les prix du pétrole restent élevés et volatils. Plus de la moitié des composantes de l’indice des prix à la consommation affichent maintenant une hausse supérieure à 5 %. Avec cette généralisation des pressions sur les prix, les mesures de l’inflation fondamentale de la Banque ont augmenté pour s’établir entre 3,9 et 5,4 %. De plus, des résultats d’enquêtes indiquent que davantage de consommateurs et d’entreprises s’attendent à ce que l’inflation soit plus élevée pendant plus longtemps, ce qui accentue le risque d’un enracinement de la forte inflation pour l’établissement des prix et des salaires. L’inflation est aussi plus élevée à l’échelle mondiale, vu l’incidence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les contraintes d’offre qui persistent et la forte demande.
Cette quatrième hausse initiée par la Banque du Canada depuis le début de l'année est la plus importante depuis 1998 - Agence Anadolu.
Comme conséquence de cette hausse, la Banque relève que cette « augmentation du taux directeur s'accompagne de répercussions sur les particuliers et les entreprises qui payent davantage d’intérêts sur leurs prêts hypothécaires et autres, ce qui a pour effet de décourager les emprunts, de réduire les dépenses et de freiner l’inflation ». La Banque du Canada a annoncé, mercredi, la hausse de son taux directeur d'un point, pour l’établir à 2,50%, ce qui représente la plus importante hausse depuis 1998. - Cette quatrième hausse initiée par la Banque du Canada depuis le début de l’année est la plus importante depuis 1998
Le candidat solidaire a également critiqué le ministre québécois des Finances, Eric Girard, qui comprendrait mal la gravité de la situation.
«Le gouvernement du Québec a laissé cette crise arriver malgré nos avertissements. Il faut en faire plus pour aider les Québécois et les Québécoises à faire face à l’augmentation du coût de la vie», a poursuivi M. Tremblay-Pépin, en déplorant que le gouvernement ait ignoré les propositions de Québec solidaire qui auraient pu, selon lui, «atténuer la crise». «Le ministre Eric Girard semble convaincu que la hausse des taux va stabiliser les prix, alors que ce qui se profile à l’horizon c’est plutôt une récession suite à une augmentation de prix: le pire des scénarios pour bien des gens», a-t-il déclaré.
C'est la hausse la plus importante depuis 1998. La directrice du développement de marché pour la caisse populaire Desjardins de Sept-Îles, Cindy Labrie-Bujold, ...
La Banque du Canada a annoncé ce mercredi une augmentation de son taux directeur d’un point pour le porter à 2,50 %. C’est la hausse la plus importante depuis 1998. « La Banque du Canada souhaite que les consommateurs pensent à deux fois avant de faire des projets. Aux grands maux les grands remèdes ! Alors que l’inflation atteint des sommets s’établissant à 7,7% en mai dernier, la Banque du Canada a pris une décision sévère qui doit permettre de réduire l’inflation en ralentissant la consommation des ménages : « tout augmente considérablement, on le voit à l’épicerie. Cette hausse là, c’est vraiment pour venir freiner cette effervescence autour des prix ».