Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en appellera de la décision d'un juge d'accorder une absolution conditionnelle à un ingénieur de ...
Elle a alors senti des doigts dans son vagin qui faisaient un mouvement de va-et-vient. La Couronne réclamait 18 mois de prison pour ces crimes. La victime et lui étaient alors dans un bar avec des amis. Le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, a réagi lundi à l’absolution conditionnelle de Simon Houle en disant qu’il pouvait « tout à fait comprendre le désarroi et la frustration des personnes victimes ». L’Ordre des ingénieurs, dont Simon Houle est toujours membre, a affirmé de son côté prendre « au sérieux la réputation et la dignité associée » au titre réservé d’ingénieur. « Toutefois, en vertu du droit professionnel, l’Ordre ne peut pas commenter de dossier spécifique », a-t-on souligné. « À la suite de la tenue d’un Comité des appels le 23 juin, il a été décidé que la peine imposée à Simon Houle sera portée en appel par le DPCP. Une requête pour permission d’en appeler est en cours de rédaction et sera déposée au greffe de la Cour d’appel d’ici le 21 juillet », a indiqué mardi la porte-parole du DPCP, Me Audrey Roy-Cloutier.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) veut porter en appel le dossier de Simon Houle, un ingénieur qui a bénéficié d'une absolution ...
L’homme, qui a maintenant 30 ans, a de plus reconnu avoir commis des gestes similaires à une occasion dans le passé sur une autre femme. Elle s’est réveillée alors que Simon Houle faisait un mouvement de va-et-vient dans ses parties intimes et avait détaché son soutien-gorge pour exposer ses seins. Il a pris des photos d’elle, qui ont été récupérées par après par les policiers. Il n’aura donc pas de casier judiciaire car le juge a estimé, entre autres facteurs, que cela aurait des « conséquences négatives et disproportionnées » sur sa carrière. Par contre, les neuf photos permettent d’établir que Simon Houle a tout de même eu le temps de prendre des clichés des parties intimes de la victime dans deux endroits différents de l’appartement. Les photographies montrent de plus le caractère intrusif et grave des gestes posés, en plus de constituer un cas flagrant d’abus d’une victime vulnérable, peut-on lire. Mardi, l’employeur de Simon Houle l’a congédié. Puis, le DPCP a fait savoir qu’il irait en appel de cette absolution décrétée en juin par le juge Matthieu Poliquin de la Cour du Québec. Ce dernier lui avait aussi imposé une probation de trois ans, une interdiction de contact avec sa victime et la poursuite d’un cheminement en psychothérapie.
La décision d'accorder une absolution conditionnelle à l'ingénieur, Simon Houle, pourrait décourager des victimes selon le CAVAC.
«Une décision surprenante et qui va à l’encontre des tendances actuelles et des orientations qui ont été prises dans le rapport "Rebâtir la confiance" qui vise à mettre l’accent sur le bien-être des victimes, alors que cette décision pourrait décourager les personnes victimes», explique Marie-Christine Villeneuve du CAVAC. À l’inverse, la rédaction d’une requête de portée la cause en appel par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) rassure les victimes. La décision d’accorder une absolution conditionnelle à l’ingénieur, Simon Houle, qui a agressé sexuellement une femme en état d’ébriété sous prétexte de ne pas nuire à sa carrière pourrait décourager des victimes selon le Centre d'Aide aux Victimes d'Actes Criminels (CAVAC).
Le 21 juin, le juge Matthieu Poliquin gratifiait Simon Houle, accusé d'agression sexuelle et de voyeurisme, d'une absolution conditionnelle.
Bref, ce jugement est révoltant. Parce qu’il absout un agresseur sexuel et récidiviste de son propre aveu. Comme banalisation des séquelles que portera sa victime toute sa vie, difficile de faire mieux. Il affirme que ses crimes ne sont que «contextuels et ponctuels» dans sa vie.
Un ingénieur de Trois-Rivières, inscrit au certificat en droit, a agressé sexuellement une femme et pris des photos de ses parties intimes, accusations pour ...
Montréal Montréal Montréal Montréal Montréal Montréal Montréal Montréal Montréal « Or, si un accusé venait d'un milieu plus défavorisé ou avait une carrière moins prestigieuse, il n'aurait pas cette carte pour dire ma carrière est importante et je ne peux pas avoir de dossier judiciaire ». « Quand une victime entend ce genre de choses-là (...) ça peut mettre un frein (à ce qu'elle porte plainte). L'ingénieur bénéficie donc d'une absolution conditionnelle, assortie d'une probation de trois ans.
L'ingénieur Simon Houle, qui venait de bénéficier d'une absolution conditionnelle pour avoir agressé sexuellement une femme en 2019 et s'être livré à du ...
Avant que la sentence ne soit prononcée, il lui refusait le droit de participer aux fêtes et aux sorties de bureau et l’obligeait à faire du télétravail. Le juge conclut que la preuve établit amplement qu’il est dans son intérêt véritable de bénéficier d’une absolution. «Ce genre de décision fait beaucoup de mal à l’ensemble des victimes, mais elles doivent savoir qu’on peut toujours les aider, peu importe le verdict», a conclu Mme Souza. L’accusé la rejoint, la prend dans ses bras et la ramène dans la chambre sur le lit où elle finit par se rendormir. On parle quand même ici d’un récidiviste qui avoue être un récidiviste. Oui il a entrepris une thérapie, mais lorsqu’il a été mis en examen», a indiqué Camille Souza, coordonnatrice du CALACS. Suivant sa mise en accusation, il a entrepris une psychothérapie. Dès le départ, il a admis avoir commis les gestes délictuels et les regrette. Sa camisole est levée et son soutien-gorge est détaché. Elle panique, l’accusé se lève, elle s’en va dans la cuisine et se couche sur le sol. En tout temps, il doit être guidé par la règle de droit et non par la clameur publique.» Il précise: «Bien qu’un juge doit être conscient de son environnement social, il doit toujours rester impartial. Notons par contre que cette absolution est assortie d’un don de 6000 $ à l’organisme CALACS de Trois-Rivières, d’une probation de trois ans au cours de laquelle Simon Houle devra poursuivre son cheminement psychologique et ne pas communiquer avec la victime. Rappelons les faits à l’origine de cette décision: en avril 2019, l’accusé et la victime fréquentent la même université. Le soir des événements, ils sont dans un bar avec plusieurs amis et il y a consommation d’alcool. La soirée se poursuit au logement d’un ami. Il compte un seul antécédent judiciaire en matière de facultés affaiblies datant de 2014.
Le juge Poliquin écrit plus loin que Simon Houle « a honte » et que son crime « ne représente pas la personne qu'il veut être ». D'ailleurs, « cela explique ...
Elle a échoué à des cours à l’université. Elle a été en arrêt de travail. Celui-ci, par exemple : « Les gestes graves et criminels que [Simon Houle] a posés à l’égard de la victime sont contextuels et ponctuels dans sa vie. Dans sa décision, Matthieu Poliquin admet que plusieurs victimes se sentent abandonnées par le système judiciaire. Au cabinet du ministre Jolin-Barrette, on dit comprendre « le désarroi et la frustration » des victimes. Manifestement, le juge Poliquin a erré. Et pas à peu près. » Vingt-sept ans ! On commence sérieusement à s’éloigner de l’erreur de jeunesse… Les autres arguments avancés pour justifier l’absolution sont tout aussi choquants, tant ils minimisent le crime et ses impacts dévastateurs pour la victime. Mais pour le juge Poliquin, c’était trop sévère. Avec un casier, voyez-vous, Simon Houle pouvait dire adieu à son éventuelle carrière à l’étranger. OK. Il a inséré ses doigts dans son vagin et a pris des photos de ses parties intimes. Et peut-être une autre, aussi, dans le temps. La Couronne réclamait 18 mois de prison. Bon, d’accord. Le gars a agressé une fille inconsciente.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) portera en appel la décision d'un juge d'accorder une absolution conditionnelle à un ingénieur de ...
Selon le magistrat, cet aveu « démontre [le] désir de transparence » de l’accusé. Elle a alors senti des doigts dans son vagin qui faisaient un mouvement de va-et-vient. La Couronne réclamait 18 mois de prison pour ces crimes. La victime et lui étaient alors dans un bar avec des amis. Le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, a réagi lundi à l’absolution conditionnelle de Simon Houle en disant qu’il pouvait « tout à fait comprendre le désarroi et la frustration des personnes victimes ». « À la suite de la tenue d’un Comité des appels le 23 juin, il a été décidé que la peine imposée à Simon Houle sera portée en appel par le DPCP. Une requête pour permission d’en appeler est en cours de rédaction et sera déposée au greffe de la Cour d’appel d’ici le 21 juillet », a indiqué mardi la porte-parole du DPCP, Me Audrey Roy-Cloutier.
Ainsi, Simon Houle, un ingénieur qui a agressé sexuellement une femme et photographié ses parties intimes, a eu droit à une absolution, car un casier ...
Que voulez-vous, à l’époque, monsieur était encore étudiant! Il n’avait pas que ça à faire! On ne fait pas durer le supplice! On fait ça vite!
L'ingénieur coupable d'agression sexuelle qui a obtenu l'absolution pour ne pas nuire à sa carrière a vu la décision du juge être dénoncée tant par ...
Malgré la volonté de l’accusé et celle du juge de ne pas nuire à la carrière de l’agresseur sexuel, Simon Houle a tout de même vu son employeur, le Groupe Canimex, mettre fin à ses ententes avec l’employé. L’ingénieur coupable d’agression sexuelle qui a obtenu l’absolution pour ne pas nuire à sa carrière a vu la décision du juge être dénoncée tant par l’opinion publique que des députés, qui la qualifiaient également de choquante et de troublante, et a tout de même vu son employeur, le Groupe Canimex, réagir à cette situation et au jugement. Accusé d’agression sexuelle et de voyeurisme pour les gestes commis en 2019, Simon Houle avait plaidé coupable devant le juge Matthieu Poliquin. La décision du juge d’offrir une absolution conditionnelle a l’accusé surprend et soulève un tôlé d’indignation.