Les principaux transporteurs à l'aéroport international Montréal-Trudeau sont Air Canada, Air Transat et Air France. ADM n'a pas échappé aux turbulences qui ...
Nous avons environ 40 % de nouveaux, c’est significatif. Par exemple, il faut quatre semaines pour former un agent de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACTSA), qui effectue les vérifications auprès des voyageurs avant leur départ. » « Le vol était prévu à 5 h 30 ce matin, raconte-t-il. » « Les personnes qui sont pénalisées dans tout cela, ce sont les passagers, explique-t-il. M. Rainville n’a pas voulu s’avancer sur les destinations à risque ou l’ampleur des annulations. » On y travaille avec les compagnies aériennes. On devrait être en mesure de faire des annonces au cours des prochains jours, sinon au cours des prochaines semaines. Résultat : Aéroports de Montréal (ADM) emboîte le pas à d’autres aéroports internationaux. La Presse en avait fait état il y a environ un mois. »
Au micro de Philippe Cantin, le PDG d aéroports de Montréal, Philippe Rainville, explique que le manque d employés engendre bien des problèmes.
Le pdg d'Aéroports de Montréal, Philippe Rainville, voit en l'annulation pure et simple des vols l'unique solution pour stopper l'hémorragie dans les aéroports ...
Il a ajouté : « de notre côté, nous avons fait tout ce que nous pouvions sous le contrôle du gouvernement fédéral. Maintenant, nous devons travailler avec les compagnies aériennes et les aéroports pour gérer les retards de vol et les problèmes de traitement des bagages, car nous avons besoin de la coopération des compagnies aériennes et des aéroports pour résoudre ces problèmes. » Car la situation s’envenime. Il ne s’agit plus uniquement de files d’attente de passagers qui s’allongent. Le transport, la manutention et la livraison des bagages par les transporteurs aériens sont aussi de plus en plus problématiques. « Si le système ne peut pas prendre la quantité de voyageurs actuelle, il va falloir annuler des vols, réduire l’offre, le temps que le système retrouve son équilibre. On étudie la situation en ce moment, et ça va devenir la seule solution.
Voyageurs coincés qui dorment au sol, accumulation de déchets, salles de bain surutilisées, centaines de valises empilées; le fort achalandage à ...
Imaginez pour ces gens-là, tenter de travailler dans ces conditions-là, ce n’est quand même pas évident...» expliquait Philippe Rainville PDG d’Aéroports de Montréal. Il faut repayer pour un autre vol alors qu’on a même pas utilisé notre vol!», dénonçait la femme. «Mon dernier vol avec Air Canada aurait dû être il y a un an et demi pour être honnête, mais nous sommes au Canada et séparé de l’Europe, quels autres choix avons-nous?
Les voyageurs passant par l'aéroport Montréal-Trudeau ne sont pas au bout de leur peine, alors que le chaos pourrait perdurer.
Dans le contexte actuel, Aéroports de Montréal considère que les transporteurs devront se résigner à annuler des vols. Se considérant comme «autosuffisant», l’organisme à but non lucratif n’envisage pas de demander des sommes supplémentaires au gouvernement pour pallier son manque d’employés. Pour pallier le manque de personnel, Aéroports de Montréal a augmenté «de façon significative» ses salaires. «On espère être prêt pour la grande période du mois d’août», explique M. Rainville, en entrevue avec Métro. Celui-ci souligne que la majeure partie des problèmes relèvent des compagnies aériennes et non de l’aéroport. «Dans la chaîne, on ne contrôle pas grand-chose. ADM prévoyait que l’achalandage de l’aéroport se situerait entre 70-80% des niveaux constatés avant la pandémie. Or, la fréquentation actuelle des lieux est plutôt analogue à celle observée en 2019. Les voyageurs passant par l’aéroport Montréal-Trudeau ne sont pas au bout de leur peine.
« Il va falloir, temporairement, abandonner certaines destinations et donc annuler des vols dans les prochaines semaines », explique Philippe Rainville, qui dit ...
Pour ceux qui s’apprêtent à voyager et compte franchir les portes de l’aéroport dans les prochaines semaines, le p.-d.g. d’Aéroports de Montréal recommande d’arriver 3 heures d’avance, d’opter pour un bagage allant en cabine plutôt qu’en soute (tout en s’assurant de bien vérifier que les produits s’y trouvant sont autorisés afin de ne pas ralentir la sécurité), mais aussi… Une situation répandue partout à travers le monde, mais dont Air Canada semble souffrir particulièrement. On ne veut gâcher les vacances de personne », souligne-t-il. Mais encore faut-il retenir les employés actuels qui sont complètement à bout de souffle, explique M. Rainville, qui dit avoir dû conjuguer avec des départs. Pour les départs, comme pour les arrivées, l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal se situait parmi les cinq aéroports dans le monde avec les taux de vols retardés les plus élevés, durant la journée de mardi, selon FlightAware. Pour retourner à un certain équilibre à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal dans les prochaines semaines, il faudra réduire l’offre de vols et donc en annuler certains, prévient le p.-d.g. d’Aéroports de Montréal (ADM), Philippe Rainville.
De la France, Jérémie peut témoigner de la crise à l'aéroport Trudeau, lui qui avec un GPS suit les va et viens de sa valise dans Montréal.
« On n’est pas capable de parler à un humain. Je le vois se balader aux quatre coins de Montréal, mais il revient tous les soirs à l’aéroport », s’agace le réalisateur Jérémie Battaglia. Le 18 juin dernier, il est parti en France pour tourner un documentaire.
Les différentes entreprises à l'aéroport Montréal-Trudeau ont haussé leurs salaires dans l'espoir d'attirer des travailleurs et de les retenir.
Aéroports de Montréal et les transporteurs aériens ont convenu qu’il faudra annuler des vols dans l’espoir de revenir à un semblant de normalité d’ici la fin juillet. « C’est des 10 %, des 20 % et même des 30 % d’augmentations qu’on a vues », a indiqué hier au Journal le PDG d’Aéroports de Montréal (ADM), Philippe Rainville. Les compagnies aériennes et les autres employeurs présents à l’aéroport Montréal-Trudeau ont haussé leurs salaires dans l’espoir d’attirer des travailleurs et de les retenir.
Le PDG d'Aéroports de Montréal, Philippe Rainville, a soulevé la possibilité d'annuler des vols à partir de Montréal et cela crée beaucoup de stress.
On est vraiment dans une situation globale qui risque de durer tout l’été», mentionne M. Charbonneau. On a besoin de se relever. «On a besoin que ces gens-là puissent venir.