Bernard Drainville

L'annonce officielle a été faite mardi au restaurant Ryna de Lévis. Le premier ministre François Legault, son ancien collègue au sein du Parti québécois, ...

Cette loi interdit le port de signes religieux aux employés de l'État en position d'autorité, dont les enseignants. La circonscription de Lévis devient disponible à la CAQ avec le retrait de la vie politique de François Paradis. Pourtant déterminé en février à solliciter un troisième mandat, M. Paradis a fait demi-tour récemment pour annoncer son départ. Il a été député durant neuf ans dans la circonscription de Marie-Victorin, fief souverainiste de Longueuil, dont les 19 mois du gouvernement Marois comme ministre québécois responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, de 2012 à 2014. À ce titre, il a rédigé la fameuse Charte des valeurs québécoises, par contre jamais adoptée. Mais les grandes lignes ont ensuite été reprises par la CAQ, six ans plus tard, sous la forme de la Loi sur la laïcité de l’État, aussi appelée loi 21, adoptée sous bâillon en 2019. Les représentants du PQ, son ancien parti, croient que M. Drainville souhaite succéder à François Legault dans le siège de premier ministre du Québec. Les libéraux le voient plutôt comme le Pierre Karl Péladeau de la CAQ, grand patron de Québecor dont la candidature péquiste et surtout le poing levé avaient précipité la chute du PQ aux élections de 2014. La nouvelle a été rendue publique vendredi dernier, au lendemain de sa démission à la station de radio 98,5 FM de Montréal. M. Drainville a animé et chroniqué sur les ondes radiophoniques du réseau Cogeco au cours des six dernières années.

QUÉBEC — Le chef caquiste François Legault a présenté mardi officiellement son candidat dans Lévis, l'animateur et ex-ministre péquiste Bernard Drainville.

Il devient ministre après les élections de 2012 qui portent au pouvoir un gouvernement péquiste minoritaire dirigé par Pauline Marois. C’est un retour en politique pour celui qui avait démissionné de son siège de député péquiste de Marie-Victorin en 2016. «J’ai commencé mon évolution en 2014, après la défaite» du gouvernement péquiste de Pauline Marois, dont il faisait partie à titre de ministre responsable des Institutions démocratiques.

L'ex-ministre péquiste Bernard Drainville officialise sa candidature sous la bannière de la Coalition Avenir Québec pour les prochaines élections.

Ministre responsable des Institutions démocratiques sous le gouvernement Marois, de 2012 à 2014, il a notamment piloté le dossier de la controversée Charte des valeurs québécoises et s’était lancé dans la course à la succession de Pauline Marois, en 2014, pour finalement se rallier à Pierre Karl Péladeau. Bernard Drainville, 59 ans, a démissionné de son poste d’animateur au 98,5 FM jeudi soir dernier. Les Québécois «n'ont pas d'appétit» pour l'indépendance, estime Bernard Drainville, qui affirme ne pas avoir «le goût de mener cette bataille-là». Si la souveraineté du Québec était au cœur de ses motivations, il serait revenu en politique sous la bannière du Parti Québécois, indique-t-il.

Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne Le premier ministre François Legault donne une tape dans le dos du nouveau candidat de la CAQ dans la ...

« Le cul-de-sac, c’est de s’enfermer dans le faux dilemme entre souverainistes et fédéralistes, alors qu’il y a une troisième voie et c’est la voie du nationalisme, et c’est ce à quoi je me rallie aujourd’hui, a-t-il dit. Nous ne sommes pas condamnés à l’impuissance, bien au contraire. À ses côtés, dans une salle de Lévis, le premier ministre François Legault a souligné le profil économique de M. Drainville, en insistant sur la ressemblance dans leurs cheminements respectifs, du Parti québécois (PQ) à la CAQ. M. Drainville s’est contenté de dire qu’il n’y a pas d’appétit dans la population pour le débat sur la place du Québec dans ou hors du Canada. Il n’a pas précisé s’il a renoncé à son rêve de faire la souveraineté. « Il y a des combats québécois à mener à l’intérieur du Canada et je suis un homme de combats et je réponds présent », a-t-il dit. Se présentant comme un pragmatique, M. Drainville a déclaré qu’il se rallie à M. Legault et son projet nationaliste à l’intérieur de la fédération canadienne.

Bernard Drainville, ex-député et ministre péquiste, a été confirmé comme candidat de la CAQ dans la circonscription de Lévis, mardi matin.

Il a souligné au passage l’importance d’aller «chercher plus de pouvoir à Ottawa». «Nationalisme» était le mot d’ordre lors de cette conférence de presse. Bernard Drainville était député de Marie-Victorin pour le PQ, un parti souverainiste.

Malgré les réserves des partis d'opposition, le nouveau candidat caquiste Bernard Drainville assure qu'il a « toujours été pro troisième lien sans aucune ...

Le ministre fédéral de l'Environnement, Steven Guilbeault, l'a confirmé pour la première fois lundi. Honnêtement, une voie réservée, c'est bon pour l'environnement. Il n'y a pas personne qui va me convaincre du contraire. Le projet de troisième lien bon pour l’environnement, dit Bernard Drainville

François Legault a officiellement présenté mardi le nouveau candidat de la CAQ dans Lévis, l'ancien péquiste et animateur de radio, Bernard Drainville. Photo : ...

« Il y en a qui disent que le nationalisme, c’est quelque chose de peureux, de frileux, que c’est le repli sur soi, le rejet de la différence. Ce n’est pas le nationalisme dans lequel j’ai grandi. « Les gens disent beaucoup : "Ah! M. Drainville a changé de convictions. « Même en octobre 2021, M. Drainville écrivait, sur ses réseaux sociaux, en réponse à un article [du chroniqueur] Mathieu Bock-Côté titré Legault pourrait faire naître le Québec libre [...] : "Cher Mathieu Bock-Côté, nous n'avons pas le luxe de la résignation, de l'abandon, de l'abdication, peu importe le cadre politique. Le nationalisme que nous pratiquons au Québec depuis des générations, c’est un nationalisme généreux, [...] qui est porteur de progrès social, […] qui est ouvert sur le monde. Moi, je trouve qu'il y a une affaire sur laquelle il est très cohérent, M. Drainville : il a rédigé la Charte des valeurs, et maintenant il s'en va en politique avec un premier ministre qui veut faire campagne sur les signes religieux et l'immigration. » Nous, indépendantistes, avons duré sous toutes formes, il faut durer encore." Les Québécois, ce qu'ils veulent, c'est qu'on travaille ensemble. M. Drainville a également appuyé sans détour le projet de la CAQ d'obtenir des pouvoirs en matière d'immigration qui relèvent actuellement du gouvernement fédéral, en allant jusqu'à dire que le Québec pourrait Le leader parlementaire du Parti libéral du Québec, André Fortin, a soutenu que la foi souverainiste de l'ex-péquiste était autrefois sa plus grande valeur politique et s'est interrogé sur ce qu'il en est advenu. Bernard Drainville a précisé qu'il n'avait pas l'intention de revenir en politique jusqu'à ce que le chef de cabinet du premier ministre François Legault, Martin Koskinen, le contacte, il y a une dizaine de jours. Ils veulent qu'on travaille ensemble comme nationalistes. Les Québécois « n'ont pas d'appétit » pour le débat sur l'indépendance du Québec et croient plutôt qu'ils peuvent « faire des avancées » à l'intérieur du Canada, a affirmé mardi l'ex-ministre péquiste Bernard Drainville, pour justifier son passage à la Coalition avenir Québec (CAQ), dont il défendra les couleurs dans la circonscription de Lévis.

Les partis d'opposition estiment que le retour en politique pour la Coalition avenir Québec (CAQ) de l'ex-ministre péquiste Bernard Drainville, ...

Ce qu’on a fait, c’est qu’on s’est retroussé les manches et on a reconstitué le parti sur la base du vœu des militants d’axer vers l’indépendance. On a aussi élu un nouveau chef. À quelques mois de l’élection, aucune formation politique à Québec ne concurrence en ce moment la CAQ dans les intentions de vote, selon les plus récents sondages. […] S’il met de côté cette valeur-là aujourd’hui, je me demande quelle valeur va-t-il pousser ? Est-ce qu’il nous revient avec une Charte des valeurs 2,0 ou est-ce qu’il est là simplement par opportunité politique ? », a questionné mardi le leader de l’opposition officielle à Québec, le député libéral André Fortin. On est en train de mettre la dernière main à une plateforme électorale, et on aura 125 candidats aux prochaines élections », a affirmé Joël Arseneau du Parti québécois. Son parti dévoilera ce week-end sa plateforme électorale lors d’un conseil général à Montréal. M. Drainville, connu en politique pour ses discours passionnés en faveur de l’indépendance du Québec et pour son implication dans la défunte Charte des valeurs québécoises du Parti québécois (PQ), a confirmé mardi qu’il sera candidat caquiste dans la circonscription de Lévis, sur la Rive-Sud de Québec.

Un grand philosophe disait: «Dans la vie, il y a trois choses dont on peut être sûr: la mort, les impôts et la chicane au PQ».

Il y en a aussi qui profitent de l’occasion pour rappeler que le PQ lui-même a été fondé par un transfuge, René Lévesque, qui a quitté le parti Libéral pour fonder le Mouvement Souveraineté-Association, et éventuellement, le Parti Québécois. • À lire aussi: Gaétan Barrette dévoile sur Twitter des textos entre un membre de son cabinet et Bernard Drainville Quelqu’un au PQ a enfoncé son bras très très creux dans le sac de boules à mites et a ressorti un tweet daté du 19 juillet 2012.

QUÉBEC — Le chef caquiste François Legault a présenté mardi officiellement son candidat dans Lévis, l'animateur et ex-ministre péquiste Bernard Drainville.

C'est maintenant officiel, Bernard Drainville sera candidat aux prochaines élections provinciales sous la bannière de la CAQ.

«Nous savons très bien que Bernard Drainville est encore indépendantiste. Nous savons très bien qu’il doit cacher son indépendantisme le temps de faire son arrivée à la CAQ», lance Mathieu Bock-Côté. • À lire aussi: Bernard Drainville est un opportuniste, dit le PQ • À lire aussi: Bernard Drainville fait le choix du nationalisme de la CAQ

C'était un secret de polichinelle : le premier ministre François Legault a confirmé à 11h30 mardi que l'ex-ministre péquiste et animateur de radio Bernard ...

« Les Québécois n’ont pas d’appétit » pour un pays, selon Bernard Drainville, qui n’a plus « le goût de mener cette bataille-là ». « Le cul-de-sac c’est de s’enfermer dans le faux dilemme entre souverainistes et fédéralistes alors qu’il y a une troisième voie (…) la voie du nationalisme, et c’est ce à quoi je me rallie aujourd’hui », a déclaré celui qui auparavant défendait avec ferveur l’indépendance du Québec. « Je pense qu’on peut comme Québécois faire des avancées avec notre statut actuel, accepte-t-il dorénavant. Nous ne sommes pas condamnés à l’impuissance. Il y a des combats québécois à mener à l’intérieur du Canada, je suis un homme de combat et je réponds présent. Tous les analystes politiques rapportaient avec assez de certitude que c’était dans ce comté que Bernard Drainville ferait le saut avec la CAQ. Le tout a été confirmé ce matin, alors que le transfuge péquiste a dû expliquer pourquoi il ne retournait pas à ses anciens amours en revenant en politique.