Le premier ministre et la mairesse venaient d'annoncer que ce train n'existerait sans doute jamais.
Elle élevait le REM au rang de «projet de société», soutenait que «le monde entier [avait] les yeux rivés» sur ce projet et faisait miroiter des «possibilités de développement incroyables». Il n'y avait pas d'autre option que de laisser la CDPQ faire. Ils ont beau se dire impatients quant à la réalisation de ce train de l'Est, on est en droit d'être sceptique. Il y a quelques semaines, on avait l'impression qu'il voulait passer le «Rouleau compresseur» (permettez que je reprenne mon «jeu de mots» avec le patronyme de la ministre de la Métropole) en ignorant les réticences de la population et des principaux acteurs du transport à Montréal. La ministre Chantal Rouleau se montrait carrément lyrique.
C'est ce qu'a laissé entendre le président de la Caisse de dépôt et placement, Charles Émond, mardi matin en commission parlementaire. Rappelons que le ...
Il a assuré que la Caisse ne souffrirait pas sur la scène internationale de l’abandon de ce projet. Il a ajouté qu’il ne sentait pas de désaveu de la part du gouvernement. Rappelons que le gouvernement Legault et la Ville de Montréal ont annoncé lundi qu’ils retiraient des mains de la Caisse de dépôt le projet de train de banlieue léger, un projet qu’on lui avait pourtant confié pour desservir l’est de Montréal.
Le développement du transport collectif doit dépasser l'intérêt financier de la Caisse.
N’est-il pas temps, pour le gouvernement du Québec, d’inverser cette tendance en prenant l’enjeu du transport collectif vraiment au sérieux? La décision sur le REMde l’Est est un premier pas. Et, quand ça marche pour la Caisse, c’est payant pour l’ensemble des Québécois, dont les économies de retraite sont gérées par la Caisse. Ce montant correspond à peu près au rendement que la Caisse souhaite tirer de son investissement dans le REM. Il est absolument nécessaire d’améliorer l’offre en transport collectif alors que peu de choses ont été faites depuis le prolongement de la ligne bleue du métro en 1988. L’entente entre le gouvernement et la Caisse est un engagement sur 99 ans, avec une prolongation possible pour encore 99 ans. Le REM de l’Est comportait tant de problèmes qu’on ne pouvait pas faire autrement que de retourner à la table à dessin, tôt ou tard.
C'était écrit dans le ciel que le REM de l'Est, dans sa dernière mouture, était condamné.
Ces deux visions – le transport et l’urbanisme – doivent évoluer en parallèle. Il faudra bien sûr préciser le nouveau mode de financement du REM. Dans le projet initial, la Caisse avançait les milliards, mais exigeait une redevance de 8 % sur 100 ans. Rendu là, on peut se demander si le choix du REM – un train léger automatisé – comme mode de transport pour cette portion de la Ville demeure pertinent. On se dirigeait vers « une erreur historique », a dit Valérie Plante. Elle n’était pas seule à le penser. Enfin, cette victoire politique de la mairesse Plante, car c’en est une, ne doit pas devenir une défaite pour l’est de Montréal. On comprend la déception de tous ces intervenants qui attendent un projet structurant depuis longtemps. Pour la nouvelle mouture, qui devient un projet de transport public, donc sans obligation de rentabilité, la mairesse Plante a évoqué la possibilité de la captation de la plus-value foncière générée par le développement des stations du REM. C’est une avenue à envisager par le comité, qui devra explorer toutes les options s’offrant à lui pour ne pas que ce REM nouveau devienne un gouffre financier sans fond.
Le Syndicat des employées et employés professionnels et de bureau de la STM salue le retour dans le giron public du projet du REM de l'Est.
Le Syndicat des employées et employés professionnels et de bureau de la Société de transport de Montréal (STM) salue le retour dans le giron public du projet du REM de l’Est. «Le gouvernement Legault et la Ville de Montréal reconnaissent aujourd'hui que c'est le secteur public qui est le mieux placé pour livrer le meilleur projet de transport collectif qui soit pour l'Est de Montréal», a ajouté M. Glogowski. REM de l’Est: un syndicat salue le retour du projet dans le giron public
Le plus important syndicat dans le transport collectif au Québec salue la décision du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal de ramener dans le ...
« C’est un dénouement logique. Le plus important syndicat dans le transport collectif au Québec salue la décision du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal de ramener dans le giron du public le projet du Rem de l’est. Le projet du REM de l’est est repris des mains de la Caisse de dépôt et il sera développé en partenariat avec l’Agence régionale de transport métropolitain (ARTM) et la Société de transport de Montréal (STM).
L'ultime mandat de la Caisse, ne l'oublions pas, est de faire fructifier l'argent des déposants, notre argent, pas d'être l'intégrateur du réseau de transport ...
La nouvelle équipe du projet, très politisée, n’aura pas les mêmes impératifs ni les coudées aussi franches. Cela dit, la Caisse de dépôt n’a pas œuvré bénévolement depuis trois ans. Car quoi qu’on dise, rendement oblige, la Caisse a mené le premier REM bien plus rondement que ne l’aurait fait n’importe quel organisme public. pour la Caisse de dépôt. Acceptables, tout en restant viables pour l’institution. Et la Caisse est donc allée au bout de ce qu’elle pouvait offrir. Et bien sûr, il fallait faire tout cela dans des délais records.
En commission parlementaire mardi matin, le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Émond, a ainsi laissé entendre qu'elle ...
Le gouvernement m'a dit qu'il ne pensait pas que la Caisse allait embarquer. Il a raconté qu'il avait rencontré la mairesse Plante il y a un mois, pour convenir que la Caisse allait s'occuper du volet transport du projet, tandis que la Ville allait s'occuper de l'aménagement. En commission parlementaire mardi matin, le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Émond, a ainsi laissé entendre qu'elle était ravie du projet il y a un mois, mais qu'elle l'avait ensuite rejeté. Le gouvernement ne sait même pas encore à qui il confiera le prochain projet.
Le ministre des Finances, Eric Girard, a confirmé l'intention du gouvernement d'éponger des frais estimés à environ 100 millions de dollars encourus par la ...
Selon lui, leur état d’avancement permet de passer à l’étape des appels d’offres et elles pourront servir pour la suite du projet. M. Émond a expliqué qu’il y a un mois, il avait rencontré Mme Plante. Ils avaient convenu que la CDPQ allait s’occuper du volet transport du projet, tandis que la Ville allait s’occuper de l’aménagement, et que la mairesse en était ravie, a dit le président de la CDPQ. C’est la mairesse Valérie Plante qui a changé d’avis en 10 jours sur le REM de l’Est et torpillé le projet. Également en commission parlementaire mardi, le président-directeur général de la CDPQ, Charles Émond, a déclaré aux députés que la Caisse évalue à près de 100 millions de dollars le coût des études effectuées pour préparer le projet. Le ministre des Finances, Eric Girard, a confirmé l’intention du gouvernement d’éponger des frais estimés à environ 100 millions de dollars encourus par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour des études préparatoires sur le projet de REM de l’Est. Le député libéral Carlos Leitão a jugé que le gouvernement doit compenser la CDPQ pour les travaux préparatoires du REM de l’Est.
En commission parlementaire mardi matin, le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Émond, a ainsi laissé entendre qu'elle était ...
Le gouvernement m’a dit qu’il ne pensait pas que la Caisse allait embarquer. Le grand patron de la Caisse a comparu au lendemain d’une annonce importante du gouvernement Legault et de la Ville de Montréal. Québec — C’est la mairesse Valérie Plante qui a changé d’avis en 10 jours sur le REM de l’Est de la Caisse de dépôt et torpillé le projet.
Lundi, le premier ministre François Legault a annoncé officiellement, avec la ministre Chantal Rouleau et la mairesse de Montréal Valérie Plante, que CDPQ Infra ...
« On n’est pas sorti du REM de L’Est, on n’a pas embarqué dans le nouveau projet », a-t-il expliqué. Il a d’ailleurs appris que ce « nouveau projet » allait desservir d’autres régions, Laval et Lanaudière. « Je ne pense pas qu’on peut appeler ça torpiller. […] Il ne pourra pas s’appeler le REM de l’Est, parce que c’est une marque déposée de la Caisse », a-t-il dit. Parce que le bilan est excellent », a-t-il dit durant l’étude des crédits. Le gouvernement Legault s’est fait accuser de son côté d’avoir dilapidé ces 100 millions de dollars. « J’ai appris il y a 10 jours du gouvernement qu’il y a eu un appel de la mairesse comme quoi elle voulait faire un autre projet. Il a affirmé que 70 % des usagers potentiels du REM y étaient favorables.
En commission parlementaire mardi matin, le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Émond, a ainsi laissé entendre qu'elle ...
Le gouvernement m'a dit qu'il ne pensait pas que la Caisse allait embarquer. Il a raconté qu'il avait rencontré la mairesse Plante il y a un mois, pour convenir que la Caisse allait s'occuper du volet transport du projet, tandis que la Ville allait s'occuper de l'aménagement. En commission parlementaire mardi matin, le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Émond, a ainsi laissé entendre qu'elle était ravie du projet il y a un mois, mais qu'elle l'avait ensuite rejeté. Le gouvernement ne sait même pas encore à qui il confiera le prochain projet.
Mardi matin, en commission parlementaire à l'Assemblée nationale, le PDG de la Caisse de dépôt, Charles Emond, a soutenu que Valérie Plante s'était montrée « ...
«J’ai rencontré la mairesse il y a peut-être un mois [pour lui faire] une proposition de structure de gouvernance. Les modifications proposées au gouvernement portaient en conséquence strictement sur l’amélioration du tracé», a-t-elle ajouté. • À lire aussi: REM de l'Est: la tour de Babel