Debat presidentielle 2022

Ce 20 avril, à partir de 21 heures, Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattront en direct sur TF1 et France 2. Un débat, attendu par beaucoup d'électeurs ...

Ce 20 avril, à partir de 21 heures, Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattront en direct sur TF1 et France 2. Le temps consacré à chacun des sujets devrait être compris entre 15 et 25 minutes. Le président sortant s'exprimera en premier sur le deuxième thème, puis la candidate RN aura la primeur sur le troisième. Et ainsi de suite...

[VIDÉO] ▶️ Emmanuel Macron et Marine Le Pen se retrouvent ce mercredi soir pour le débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.

Parmi les thèmes abordés : le pouvoir d'achat, qui ouvrira ce débat d'une durée de 2h30. L'exercice ne bouleverse habituellement pas les dynamiques d'intentions de vote. Emmanuel Macron et Marine Le Pen se retrouvent ce mercredi soir pour le débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.

Après un long travail sur son image pour gagner en sérieux et solennité, la candidate de l'extrême droite veut faire oublier son débat catastrophique de ...

Vaccinée par le précédent affrontement contre ses promesses de sortie de l’ Union européenne et de l’euro, jugées avec le recul « anxiogènes » et impossibles à défendre en 2017, la représentante du RN est revenue dans l’entre-deux-tours sur plusieurs mesures clivantes : l’interdiction généralisée du voile dans l’espace public ou la possibilité d’un référendum sur la peine de mort. » Un projet qu’elle a voulu jusqu’au bout débarrasser de ses aspérités. « Marine dégage une vraie sérénité dans cette campagne, constate Renaud Labaye. Elle ne va pas commencer à s’énerver maintenant. Un signe de fébrilité quand son opposant, lui, n’avait pas prévu de bouleverser son agenda. « Je vais travailler mon débat chez moi, de manière tout à fait normale, comme je prépare l’ensemble de mes émissions », a-t-elle certifié sur France Bleu le 18 avril. Jusqu’au bout, et souvent contre l’évidence, Marine Le Pen a voulu dédramatiser son deuxième débat d’entre-deux-tours face à Emmanuel Macron. Tout juste reconnaît-elle qu’il s’agit d’un « événement important » dans une campagne, mais pas beaucoup plus.

Marine Le Pen et Emmanuel Macron se retrouvent, mercredi soir, pour un face-à-face attendu. Suivez notre édition spéciale à partir de 20 h 15 sur l'antenne ...

Lors du débat de l'entre-deux-tours, diffusé ce mercredi 20 avril au soir, Emmanuel Macron a déclaré que dans les 22 propositions du programme de Marine Le ...

Le mot "emploi", lui, revient en revanche à deux reprises. Il est vrai que dans son tract de campagne où sont inscrites et développées ses "22 mesures pour 2022", le mot "chômage" n'est jamais inscrit. La Dépêche du Midi a vérifié l'affirmation.

Les deux finalistes de l'élection présidentielle 2022, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, se sont affrontés ce mercredi 20 avril à quatre jours du second ...

« Je suis content d’apprendre que vous maintenez (ce blocage des prix) malgré un vote négatif en tant que députée de la République », a raillé Emmanuel Macron, saluant ironiquement une « correction de jugement » de sa part. La candidate RN attaque son bilan économique, le moquant en « Mozart de la finance » lesté d’un « bilan économique très mauvais » et d’un « bilan social encore pire ». Après deux heures de débat, Marine Le Pen peut enchaîner sur un de ses thèmes préférés : la sécurité, ou la lutte contre la « barbarie » et l’« ensauvagement », selon ses mots. « Je ne pensais pas que vous tomberiez dans une forme de complotisme, je ne souhaite pas le faire », a-t-elle lancé au président sortant. « Nous sommes un parti pauvre, mais ce n’est pas déshonorant », réplique la députée du Pas-de-Calais, après que son adversaire a rappelé que ledit prêt russe n’était toujours pas totalement remboursé. L’international débute, forcément, avec la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron met d’abord en garde contre « l’offensive massive » des prochaines heures attendue dans l’Est du pays. Alors que la discussion se déportait sur la relation avec l’Afrique, Emmanuel Macron a multiplié les attaques, citant pêle-mêle la préférence nationale prônée par sa rivale ou sa volonté d’interdire le voile islamique. Marine Le Pen regrette de ne pas pouvoir en dire plus sur son sujet de prédilection : cinq minutes, pas plus, ont coupé les deux présentateurs. Emmanuel Macron, lui, s’est contenté d’énoncer quelques préoccupations en la matière, évoquant les féminicides ou les cyber menaces. Un petit signal adressé à la gauche : le combat pour une meilleure reconnaissance de ces métiers a été porté avec force pendant le quinquennat par le député de la France insoumise François Ruffin. Soucieuse d’apparaître « présidentiable », quitte à surjouer la technicité de certains sujets, Marine Le Pen, elle, a assuré l’objectif – minimal – de faire mieux qu’en 2017. À l’exception de quelques constats, sur l’état de l’hôpital ou l’importance de l’école, ils ont divergé sur tous les sujets, de l’écologie à la lutte contre l’islamisme. Comme attendu, le grand rendez-vous de l’entre-deux tours a surtout donné à voir deux candidats soucieux de ne pas commettre de faute majeure, privilégiant la civilité au spectacle.

Les deux candidats à l'élection présidentielle de dimanche prochain en France, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, s'affronteront mercredi soir dans un débat ...

«Je veux faire évoluer cette organisation européenne, mais M. Macron, je ne pensais pas que vous tomberiez dans une forme de complotisme», a ironisé la candidate. Un écart beaucoup plus serré qu’en 2017 où M. Macron l’avait emporté avec 66% des suffrages. Mme Le Pen «joue sur la proximité avec le ressenti des gens, quitte à paraître simpliste» et Emmanuel Macron «la ramène au réel, quitte à paraître infect d’arrogance et donneur de leçon», a relevé sur Twitter la politologue Chloé Morin. «Vous n’êtes pas claire, votre projet quand on remet brique à brique les choses en place, c’est un projet qui ne dit pas son nom, mais qui consiste à faire sortir de l’Europe», a répliqué M. Macron, faisant du scrutin de dimanche un «referendum pour ou contre l’Europe». Lui reprochant de ne «vivre que de la peur et du ressentiment», le président sortant a également accusé Mme Le Pen de vouloir pousser à «la guerre civile» avec son projet d’interdiction du voile islamique dans l’espace public. «Je vous ai entendu avec votre gouvernement vous réjouir d’avoir augmenté le pouvoir d’achat des Français, moi je n’ai vu que des Français me dire qu’ils n’y arrivaient plus», a dégainé Mme Le Pen, avant d’ironiser sur «le Mozart de la finance» au «bilan économique qui est très mauvais» et «un bilan social qui est encore pire».

Emmanuel Macron et Marine Le Pen se retrouvent ce mercredi soir pour le duel incontournable de l'entre-deux-tours de la présidentielle. Le débat sera diffusé ...

Les deux candidats au second tour de la présidentielle française, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, se sont affrontés mercredi à l'occasion d'un débat télévisé.

En retour, elle l'a accusé d'être climatohypocrite. de la liberté, de la souveraineté et de la sécurité ainsi que Je ne souhaite pas en sortir, s'est-elle défendue. de la concorde restaurée de la nation. En vertu du tirage au sort, c'est Mme Le Pen qui avait ouvert le débat, prenant la parole prématurément sur la musique de l'émission. Se reprenant ensuite, elle a promis d'être la vivre que de la peur et du ressentiment, le président sortant a également critiqué le projet du RN d'interdire le voile dans l'espace public. « Vous dépendez du pouvoir russe et vous dépendez de M. Poutine. Vous ne parlez pas à d’autres dirigeants, vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie. » Pour sa part, le président sortant a notamment sonné la charge sur la proximité de sa rivale avec la Russie. Mme Le Pen a en outre nié vouloir faire sortir la France de l'Union européenne. Vous avez été une des premières responsables politiques européennes à reconnaître le référendum en Crimée, territoire ukrainien annexé par la Russie en 2014, a lancé Emmanuel Macron en rappelant du même souffle le prêt de neuf millions d'euros consenti à la formation de Mme Le Pen en 2017 par une banque russe. « Le Mozart de la finance a un bilan [économique] très mauvais et un bilan social encore pire. À quatre jours du second tour, le président sortant Emmanuel Macron et la candidate d'extrême droite Marine Le Pen se sont affrontés mercredi pour convaincre les indécis lors d'un duel télévisé focalisé entre autres sur le pouvoir d’achat, sur les retraites et sur la guerre en Ukraine.

Revivez le débat d'entre-deux tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui s'est déroulé ce mercredi 20 avril à 21 heures.

Les deux candidats ont longuement confronté leur projet sur TF1 et France 2, lors du grand débat rituel avant le second tour de l'élection présidentielle.

Je passerai par l’article 11 de la Constitution », a aussi assuré la candidate du RN face aux critiques d’Emmanuel Macron, qui soulignait le caractère inconstitutionnel de la procédure. « Le souverain, c’est le peuple, ce n’est pas le Conseil constitutionnel », a affirmé la candidate d’extrême droite. « Vous allez créer la guerre civile si vous faites ça », a ajouté M. Macron. La France, patrie des Lumières, deviendrait avec vous le premier pays au monde à interdire les signes religieux dans l’espace public, cela n’a aucun sens. Donc je veux dire ici très clairement que ce n’est conditionné à absolument rien », a rétorqué M. Macron aux attaques de son adversaire sur le sujet. « Les bras m’en tombent », a conclu Emmanuel Macron. » « Je ne suis absolument pas climatosceptique mais vous êtes un peu climato hypocrite », a rétorqué la candidate du RN. « Un espace dans lequel les élus de différents partis qui discutent et, accessoirement, qui votent, ça s’appelle l’Assemblée nationale. « Vous n’administrez pas les salaires, Mme Le Pen !, lui a opposé Emmanuel Macron. Je ne voudrais pas que celles et ceux qui nous écoutent pensent qu’avec vous, leur salaire va augmenter de 10 %, ce n’est pas automatique. « Je veux restituer leur argent aux Français », a lancé Mme Le Pen en déroulant ses propositions en matière de pouvoir d’achat face à son adversaire qui défendait son bilan. Les deux candidats se sont aussi longuement opposés sur la hausse des salaires, sur laquelle Marine Le Pen ambitionne d’agir de manière pérenne quand Emmanuel Macron revendique le recours au dispositif de primes versées par les entreprises, et qui seraient défiscalisées jusqu’à 6 000 euros. (…) Vous dites que vous êtes très bon en économie, que les entreprises vous adorent, or il y a 400 milliards d’euros de déficit de la balance commerciale, un record absolu. Les deux candidats ont également confronté leurs projets sur l’âge de départ à la retraite. Emmanuel Macron a d’ailleurs fait remarquer que le débat était « plus discipliné » qu’il y a cinq ans, sous l’approbation de son adversaire.

Les réactions politiques au débat mercredi entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne se sont pas fait attendre. Si les deux finalistes de la présidentielle ont ...

Les proches de Marine Le Pen ont quant à eux fustigé la proposition d’Emmanuel Macron de repousser l’âge légal de la retraite à 64 ou 65 ans. Arrivé troisième à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a regretté un « gâchis. Le pays méritait mieux. Et, à la suite du duel, les élus Insoumis ont surtout souligné « l’ennui mortel » de la soirée.

Les thèmes du débat entre Macron et Le Pen ont été variés: sur la Russie, l'écologie ou encore la laïcité, les deux candidats ont échangé leurs visions ...

À noter enfin que l’écologie, grande absente de la campagne, a été brièvement imposée dans la discussion par Gilles Bouleau et Léa Salamé, qui modéraient les échanges du soir. Et comme le montre notre vidéo en tête d’article, au moment d’évoquer les temps forts de ce débat, la passe d’armes sur les positions internationales de Marine Le Pen restera forcément dans les mémoires. Accusant sa rivale de “dépendre du pouvoir russe”, et de s’adresser à la Russie comme à son “banquier” plutôt que face à une puissance étrangère, Emmanuel Macron a effectivement sonné son interlocutrice d’emblée. Idem au moment de rappeler ses positions favorables à l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Et comme le montre notre vidéo en tête d’article, au moment d’évoquer les temps forts de ce débat, la passe d’armes sur les positions internationales de Marine Le Pen restera forcément dans les mémoires. Accusant sa rivale de “dépendre du pouvoir russe”, et de s’adresser à la Russie comme à son “banquier” plutôt que face à une puissance étrangère, Emmanuel Macron a effectivement sonné son interlocutrice d’emblée. Idem au moment de rappeler ses positions favorables à l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014.

ÉCLAIRAGE - Lors de ce débat télévisé opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, les échanges ont été denses et acerbes. Tout en restant courtois dans ...

Le candidat a accusé Marine Le Pen d'être "climatosceptique". Réponse directe de la candidate RN : "Je ne suis absolument pas climatosceptique, en aucun cas. En réaction, Marine Le Pen a déclaré : "J'étais d'accord sur l'intégralité des sanctions prises contre les oligarques, les banques". Et d'ajouter : "La seule sanction avec laquelle je suis en désaccord, c'est le blocage de l'importation du gaz et du pétrole russes. Critiquée il y a cinq ans pour la faiblesse de son programme économique, Marine Le Pen a cette fois-ci renvoyé Emmanuel Macron à son bilan sur ce sujet. Emmanuel Macron a élargi le sujet de la Russie à l'emprunt bancaire contracté par Marine Le Pen, auprès d'une banque russe. Comme annoncé lors du meeting de Marseille, Emmanuel Macron a réexpliqué sa volonté de nommer un premier ministre en charge de la planification écologique. C'est ensuite au tour d' Emmanuel Macron de prendre la parole. Cela fait des années que je vais à sa rencontre (...) Un autre choix est possible", lance-t-elle. S'en est suivi un échange très tendu. Lors de ce débat télévisé, les échanges ont été denses et acerbes. Elle ajoute : "Je serai la présidente du régalien (...) Je serai aussi la présidente du quotidien, du pouvoir d'achat, de l'école (...) surtout je serai la présidente de la concorde restaurée (...) de la paix civile". Les premières minutes policées du débat ont rapidement laissé place à des phrases piquantes. Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés lors du débat de l'entre-deux-tours. La candidate RN s'est définie comme "la présidente du régalien". Tandis qu'Emmanuel Macron veut "améliorer la vie du quotidien".

[VIDÉO] ▶️ À trois jours du second tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen repartent sur le terrain ce jeudi au lendemain du débat de l'entre-deux-tours.

Marine Le Pen est prête, elle est capable", déclare Laurent Jacobelli, opposant un "président de la République condescendant, arrogant" et "dans l'invective". Pour l'homme du RN, Emmanuel Macron "n'était pas dans le projet. Si "Marine Le Pen a voulu tenir compte de ce qui s'était passé en 2017", l'ancien Premier ministre ne l'a pas trouvée "d'une solidité complète", assure-t-il, pointant la question du pouvoir d'achat. Sur ce sujet, "elle n'était pas extrêmement convaincante, ni dans ses propositions, ni dans son analyse du sujet. Pour le ministre de l'Économie, il n'y avait pas "d'arrogance (...) mais de la conviction, de la détermination, de la volonté." "Je travaille à ses côtés depuis cinq ans. Pendant le débat, il a attaqué Marine Le Pen sur son programme pour faire oublier qu'il n'en a pas, comme si son bilan était un boulet". "Si les Français se posaient la question de savoir si Marine Le Pen pouvait gouverner, ils n'en doutent plus. Elle a dit beaucoup de choses inexactes", assure-t-il, déplorant la position de Marine Le Pen sur le régalien, sur le voile ou sur l'immigration. Sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur a reconnu "une stratégie de modération" de la candidate RN depuis 2017. Pour Edouard Philippe, le débat entre les deux candidats "a été utile. "Marine Le Pen a marqué le point sur des mesures très concrètes", a estimé le porte-parole, considérant a contrario qu'Emmanuel Macron a donné le sentiment de quelqu'un de désinvolte et d'arrogant. "C'était un débat intéressant et plutôt de bonne tenue", juge Gérald Darmanin sur Europe 1, ce matin. "Quand on attaque sur la forme, c'est qu'on a peu à dire sur le fond", ironise-t-il sur France Info. Il courrait derrière Marine Le Pen. Il est temps de choisir en France une présidente qui aime les Français", appuie-t-il.

Le sujet institutionnel a d'ailleurs marqué cette fin de campagne, après que les deux candidats ont exposé leurs pistes de réflexion. Marine Le Pen défend ainsi ...

Le sujet institutionnel a d'ailleurs marqué cette fin de campagne, après que les deux candidats ont exposé leurs pistes de réflexion. Marine Le Pen défend ainsi son idée d'une «révolution référendaire» qui passe notamment par la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne à partir de 500.000 signatures. Le premier thème est consacré au pouvoir d'achat, l'un des thèmes phares de cette campagne et notamment celui de la candidate du Rassemblement national. L'émission «Le Débat», qui devrait se limiter à une durée de 2h30, commencera par une prise de parole de Marine Le Pen, après tirage au sort.

Comme en 2017, Emmanuel Macron a poussé à de nombreuses reprises Marine Le Pen dans ses contradictions mais la candidate RN a su jouer de l'inquiétude des ...

Ce débat a opposé deux visions et deux stratégies. Celle de la challenger Marine Le Pen qui s’est présentée en candidate « du peuple ». Presque de gauche, même, quand elle dénonce la loi sur l’assurance-chômage adoptée en début de quinquennat et promet de convoquer dès l’automne, si elle est élue, une grande conférence sociale pour dialoguer avec les syndicats. De fait, s’il est apparu tout au long de la soirée comme celui qui maîtrisait le mieux les dossiers, le président-candidat a aussi été rattrapé par ses travers. « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c’est ça le problème, Madame Le Pen », a déclaré le président candidat. Elle lui reproche alors de ne pas avoir mis en place la « banque de la démocratie » pour permettre de financer les partis comme il s’y était engagé. Mais le prêt souscrit en Russie date de 2015, deux ans avent son élection, lui rétorque-t-il. Ambiance. Finalement, ils se sont vraiment exposés, assumant leur différence. Par exemple au sujet de l’interdiction du voile dans l’espace public que Marine Le Pen a confirmé vouloir instaurer. Ce mercredi 20 avril, à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle, l’illusion d’une rencontre policée, courtoise, a duré quelques minutes en début d’émission. La candidate RN affiche son meilleur sourire et fait montre d’amabilité à l’égard du président sortant qui le lui rend bien.