Encore méconnu du grand public international, le pianiste et chef d'orchestre a été sacré pour son album "We Are". Et ce n'est pas sa première récompense ...
Plus récemment, Jon Batiste s'est aussi illustré comme un ardent militant pour la justice sociale et contre les discriminations raciales, notamment lors des manifestations provoquées par le meurtre de George Floyd, homme noir étouffé par un policier blanc au printemps 2020. Une pluie de Grammys ! Le jazzman américain Jon Baptiste a été le grand vainqueur de la 64e cérémonie des Grammy Awards dans la nuit du 3 au 4 avril 2022. Il a rapidement privilégié le piano, sortant à l'âge de 17 ans son premier album, Times in New Orleans.
Place aux 64es prix Grammy : du strass et des paillettes, des numéros percutants et, surtout, de talentueux artistes récompensés pour leurs accomplissements ...
En milieu de soirée, une allocution du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a été diffusée juste avant une performance de John Legend. Alors que l’Ukraine continue de se défendre contre les attaques russes, le chef d’État a demandé le soutien de tous pour son pays. Une demi-heure avant la fin de la soirée, alors que le moment aurait dû être alloué à une performance (annulée) des Foo Fighters, on a plutôt rendu hommage au batteur du groupe, Taylor Hawkins, mort le 25 mars dernier. L’auteur-compositeur-interprète a d’ailleurs livré une superbe performance qui lui a valu une ovation durant la cérémonie. Jazmine Sullivan a également été accueillie par un public debout lorsqu’elle est montée sur scène pour recevoir le prix Grammy du meilleur album R & B (pour Heaux Tales). Amusant et allumé, il est parvenu à rendre la soirée un peu moins longue. La chanson Leave the Door Open leur a valu trois gramophones dorés (meilleure chanson, meilleure chanson R & B et meilleure performance R & B). « Dans l’industrie, on appelle ça faire table rase ! », a lancé un Anderson.Paak toujours aussi drôle après être monté sur scène pour la deuxième fois en compagnie de Mars. Une superbe mise en scène a permis un moment électrisant, en danse et en voix.
Le jazzman américain et militant des droits civiques Jon Batiste a remporté cinq Grammy Awards le 3 avril à Las Vegas, dont l'album de l'année avec We Are.
Il a déjà enregistré avec les plus grandes stars, de Stevie Wonder à Prince en passant par la légende country Willie Nelson. Son dernier disque, sorti alors que la pandémie de Covid-19 frappait le monde, célèbre en une partition dansante l’espoir et la solidarité. Les arts créatifs sont subjectifs et ils touchent les gens à un moment de leur vie où ils en ont le plus besoin.
L'artiste a également été récompensé pour sa chanson «Cry», son vidéoclip de «Freedom» et son travail avec Trent Reznor et Atticus Ross sur la bande originale ...
Et alors la paix viendra dans toutes nos villes.» Remplissez le silence avec votre musique.» «C’est mon plus grand rêve devenu réalité», a-t-elle déclaré après sa victoire dans la catégorie meilleur nouvel artiste. Le silence de mort. Mais précédant la cérémonie principale, plusieurs Canadiens ont été récompensés lors d’un gala diffusé sur YouTube dimanche. Joni Mitchell, a gagné dans la catégorie du meilleur album historique, The Weeknd a été lauréat dans la catégorie de la meilleure performance de rap mélodique, et Alex Cuba a été récipiendaire dans la catégorie du meilleur album pop latin
Jon Batiste, pianiste afro-américain de 35 ans, a remporté dimanche soir le Grammy Award de l'album de l'année pour We Are, un triomphe pour cette étoile ...
Mais la gifle décochée le 27 mars à la cérémonie des Oscars à Hollywood par la vedette Will Smith à l’humoriste Chris Rock était dans tous les esprits quand a commencé la soirée des Grammy Awards. Le présentateur, le comique sud-africain Trevor Noah, n’a pas résisté : «Nous allons écouter de la musique, danser, chanter, garder les noms des gens en dehors de nos bouches...», a-t-il lancé dans une allusion transparente au désormais mémorable «Laisse le nom de ma femme hors de ta putain de bouche!» hurlé par Smith à Rock après l’avoir giflé sur scène pour une mauvaise plaisanterie sur les cheveux de sa femme.De même, le musicien hip-hop Ahmir Questlove Thompson a mis les rieurs de son côté avant d’annoncer le lauréat de la chanson de l’année : «Je m’apprête à présenter cette récompense et je vous fais confiance pour rester à 500 pieds (150 mètres) de moi». C’est ce même Questlove, oscarisé dimanche dernier pour son documentaire Summer of Soul qui avait reçu sa récompense juste après la gifle de Smith à Rock.La musique, «c’est plus qu’un divertissement pour moi, c’est une pratique spirituelle», a lancé tout sourire le musicien touche-à-tout Jon Batiste en recevant son cinquième Grammy Award le plus prestigieux, celui de l’album de l’année.Pianiste virtuose, mais aussi multi-instrumentiste, chef d’orchestre, militant antiraciste, compositeur oscarisé, ce jazzman surdoué a dynamisé le MGM Grand Garden Arena en déclarant que «les arts créatifs sont subjectifs et (qu’) ils touchent les gens à un moment de leur vie où ils en ont le plus besoin».Un peu de réconfort pour le groupe de rock américain Foo Fighters qui a perdu brutalement fin mars son batteur Taylor Hawkins, mort à l’âge de 50 ans : trois Grammy Awards et une très belle interprétation sur scène de Happier Than Ever par la vedette de la pop Billie Eilish vêtue d’un long t-shirt à l’effigie du musicien disparu. Et après viendra la paix», a lancé le président Zelensky avec son habituel t-shirt kaki, avant une performance de John Legend, rejoint sur scène par des artistes ukrainiens, Mika Newton et Lyuba Yakimchukt. Et deux immenses drapeaux étaient dressés sur la scène du MGM Grand Garden Arena de Las Vegas.L’histoire se répète rarement. Taylor Hawkins, décédé dans un hôtel de Bogota et dont l’analyse toxicologique de son organisme a révélé la présence de THC (cannabis), d’antidépresseurs et d’opiacés, a eu aussi droit à l’hommage de sa profession dans la longue liste des disparus de l’année passée dans l’industrie musicale.Pas de troisième Grammy pour ObamaL’ancien président Barack Obama ne pourra pas, selon la Constitution des États-Unis, faire de troisième mandat. Son album à succès Certified Lover Boy avait été royalement ignoré dans les catégories généralistes lors des nominations et l’artiste a souvent accusé l’Académie des Grammy de le cantonner à la catégorie des rappeurs parce qu’il est noir. Et elle a été sacrée lors d’une cérémonie précédant la soirée de gala «meilleure performance pop solo» pour son titre drivers licence, l’emportant face à Justin Bieber, Billie Eilish, Ariana Grande et Brandi Carlile. Déjà récompensé en 2006 et 2008, il concourait pour la version audio de ses mémoires, A Promised Land (Une terre promise) mais s’est fait battre par l’acteur Don Cheadle (War Machine dans la saga Avengers) auteur de Carry On: Reflections for a New Generation from John Lewis. Remplissez ce silence avec votre musique» : le président ukrainien Volodymyr Zelensky a encore marqué les coeurs et les esprits en intervenant aux Grammy Awards, via une allocution vidéo enregistrée. Dans un appel émouvant, il a exhorté l’industrie musicale américaine à soutenir son pays, envahi par la Russie.«Dites la vérité sur la guerre, sur vos réseaux sociaux, à la télé. Soutenez-nous de toutes les manières possibles, toutes sauf le silence. Qu’est-ce qui est l’exact opposé de la musique? Côté rockeurs, les Foo Fighters ont remporté les trois prix pour lesquels ils étaient en lice, une semaine après la mort soudaine de leur batteur Taylor Hawkins en Colombie, peu avant un concert.Le groupe de Dave Grohl, l’ex-batteur de Nirvana, a reçu les Grammys du meilleur album de rock, de la meilleure chanson rock et de la meilleure performance rock.Les explosives Cardi B et Megan Thee Stallion, qui avaient enflammé la scène des Grammy l’an dernier en se frottant l’une contre l’autre, jambes écartées sur un lit géant pour un duo sur le succès WAP, seront pour cette fois des adversaires dans la catégorie «meilleure performance de rap».BTS, monstre sacré de la K-pop, défendra son succès planétaire Butter, mais c’est sa seule nomination aux Grammy Awards, où le groupe sud-coréen peine à s’imposer.Et Kanye West? En tant que nommé, il était invité dans la salle mais il n’est plus le bienvenu sur scène. En cause, des attaques sur les réseaux sociaux contre l’humoriste Pete Davidson, en couple avec son ex-femme Kim Kardashian, et Trevor Noah qui ont valu à «Ye» une brève suspension d’Instagram.Trevor Noah s’est prononcé contre la décision de l’exclure de la soirée. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est intervenu lors de la cérémonie via une allocution enregistrée pour demander un soutien à son pays. Ils ont coiffé sur le poteau Olivia Rodrigo, privée ainsi de sa chance de rééditer l’exploit de Billie Eilish, enfant chérie des Grammy Awards qui avait raflé en 2020 les prix dans les quatre catégories majeures.Olivia Rodrigo, 19 ans, a toutefois triomphé dans celle de la «révélation de l’année», où elle était ultra-favorite. L’artiste virtuose et touche-à-tout avait déjà créé la surprise en novembre dernier en se classant en tête du nombre de nominations aux Grammy Awards (onze au total), devançant largement des vedettes mondiales comme Justin Bieber (huit nominations), Lady Gaga ou Taylor Swift. Signe avant-coureur de son succès, Jon Batiste avait reçu un Oscar pour la bande originale du film d’animation Soul, qu’il a composée pour les studios Pixar.
Alors que la cérémonie de remise de prix est souvent accusée de favoriser les artistes blancs, le jazzman a reçu le titre du "meilleur album de l'année".
Il a dynamisé la salle en déclarant tout sourire que la musique était pour lui “plus qu’un divertissement, une pratique spirituelle”, et qui “touche les gens à un moment de leur vie où ils en ont le plus besoin”. MUSIQUE - Il était l’un des favoris du cru 2022 des Grammy Awards. Ce dimanche 3 avril, le jazzman Jon Batiste, héritier d’une dynastie musicale, a remporté cinq récompenses, de quoi faire monter cette jeune étoile pour qui la musique est une “pratique spirituelle”. Pianiste virtuose mais aussi multi-instrumentiste, chef d’orchestre, militant des droits civiques, compositeur oscarisé, ce génie de la musique a dominé la 64e édition des Grammy Awards à Las Vegas en raflant la récompense la plus prestigieuse de l’album de l’année pour We Are.
JON BATISTE. Avec onze nominations aux Grammy Awards et cinq trophées récoltés, le chanteur et jazzman Jon Batiste est le grand gagnant de la cérémonie.
Il était le grand favori de cette 64e cérémonie des Grammy Awards : avec onze nominations, le jazzman Jon Batiste repart avec cinq trophée, dont celui, considéré comme la récompense suprême de l'industrie musicale américaine, d'Album de l'année. Un titre décroché grâce à son disque We Are, sorti en mars 2021. Les arts créatifs sont subjectifs et ils touchent les gens à un moment de leur vie où ils en ont le plus besoin", a déclaré Jon Batiste en recevant son cinquième Grammy de la soirée. JON BATISTE. Avec onze nominations aux Grammy Awards et cinq trophées récoltés, le chanteur et jazzman Jon Batiste est le grand gagnant de la cérémonie. Portrait.