Cette semaine, l'histoire de la fuite du Québécois Eliezer Sherbatov de l'Ukraine a été dévoilée au grand public.
À 19 ans, je quitte le Québec pour une ambiance de Club-Med en France, avant de me retrouver au Kazakhstan où nous demeurions tous dans le même bâtiment avec un couvre-feu à 22 h. Elle quittait sa maison à 6 h en autobus pour se rendre chez moi afin de me donner les soins médicaux. Mes frères Boris et Yoni lui ouvraient la porte discrètement afin que mes parents ne puissent pas l’entendre arriver. Ma conjointe et moi partageons un amour inconditionnel depuis notre rencontre à l’école secondaire. Ingénieur en Russie, ton père a fait de la pizza avant que la communauté juive de Montréal lui trouve un emploi. J’ai participé à l’académie de ma mère, et, l’année suivante, je dominais les autres patineurs. J’ai leur dit que j’avais l’intention de jouer au hockey. Ma mère m’a enseigné l’art de patiner et mes séances d’entraînement quotidiennes étaient douloureuses. Sans aucune hésitation, par l’entremise de l’interprète, monsieur Sherbatov, un partisan de hockey en Russie, a déclaré : « je désire que mon fils devienne un Guy Lafleur ». Le Démon blond était très ému, s’assurant que je salue Eliezer Sherbatov et sa famille pour lui. C’est-à-dire que je ne ressens aucune sensation du genou gauche au pied gauche. Aujourd’hui, découvrons ensemble les années de sa jeunesse au Québec. Dans les années 1980, mes parents habitaient à Moscou. Un jour, la mafia russe les a menacés. Le même soir, la famille a laissé tous ses biens, y compris l’argent, pour s’enfuir de la Russie et immigrer en Israël.